Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 6 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025
L'EditionPhoto La Christmas Wishlist de Miriam Rosen Miriam Rosen21 décembre 2017 Partager Partager Pour cette dernière Christmas Wishlist, Miriam Rosen a tenu à partager avec nous trois ouvrages photographiques : « The Fall » de Pía Elizondo, « Flyktstrategier » de Rune Andersson et enfin « The Speed of Light » de Mels van Zutphen. Voyageur, le chemin C’est les traces de tes pas C’est tout ; voyageur, Il n’y a pas de chemin, Le chemin se fait en marchant. (Antonio Machado, Proverbes et chansons XXIX, trad. Sylvie Léger et Bernard Sesé) Ceux et celles qui savent, comme Machado, que « le chemin se fait en marchant » se retrouveront dans les voyages incertains proposés par ces trois livres. Si j’ose le dire, les chemins sont peu livresques : une traversée du paysage médiatique à hauteur de drone ou d’une caméra embarquée ; un vade-mecum des « stratégies d’évasion » ; ou une course loufoque contre la vitesse de la lumière. Et ces escapades retracées et méditées par images et textes interposés se distinguent tout autant par leur imaginaires graphiques, qui nous amènent loin des sentiers battus du design éditorial. Pía Elizondo, The Fall Visuel(s) courtesy Le Plac’Art Photo Ça fait un an depuis la chute d’Alep-est, à savoir, une éternité par les temps et les guerres qui courent. Les souvenirs s’estompent, ou sont remplacés par ceux d’autres chutes, d’autres « spectacles » médiatiques, comme le dit Pía Elizondo. The Fall, entamé plusieurs semaines après l’évacuation d’Alep des derniers opposants au régime syrien, puise dans ce même flux d’images, professionnelles et amateurs en les sortant du contexte de leurs chaînes d’information et leurs réseaux sociaux et les rendant autrement lisibles. Adepte aussi bien des appareils anciens que de son iPhone, Pía Elizondo s’est servie de ce dernier et de l’appli photo Hipstamatic pour agrandir, réduire, recadrer ou découper des captures d’écran qu’elle a progressivement (5 mois du travail) intégrées dans un récit visuel fluide et sobre. Les grandes pages carrées ne se feuillettent pas : le rythme des images prises à hauteur de drone ou de la fenêtre de l’autre côté de la rue, leurs surfaces moirées, leurs ambiguïtés, voire leur beauté déconcertante, nous aspirent dans la violence de ce monde tout en nous confrontant à celle des médias. Pía Elizondo, The Fall Auto-édité, México/Paris, 2017 40 x 21 cm, 60 p., images N/B Design : Pía Elizondo Impression offset : Escourbiac l’Imprimeur, Graulhet Tirage : 500 exemplaires ISBN : sans Prix : 35 € http://www.piaelizondo.com/ Rune Andersson, Flyktstrategier (Stratégies d’évasion) C’est la silhouette d’un petit homme dans un grand espace, noir sur blanc, qui nous met en route : une page, une deuxième (où le petit homme est déjà loin). Mais quand on tourne la page, au lieu de notre guide visuel, il y a une carte de relief bien annotée et assortie d’une photo d’un col de montagne : encore une incitation à avancer, à prospecter, mais aussi à réfléchir. Car Rune Andersson, cet artiste multimédia (photo, vidéo, installations, arts graphiques) ne se contente pas de nous proposer une jolie balade (de plus) dans la forêt. Au contraire, celui qui dit s’intéresser aux « relations entre les éléments du chaos et la prévisibilité » aborde ici un aspect bien particulier de l’attrait de la nature : l’éloignement des autres, qu’il soit contraint ou recherché. Après le petit homme et la carte de relief en guise d’accueil, c’est donc aux lecteurs d’arpenter les pages, de photos en dessins, de l’offset à la risographie, en soulevant les petites planches contrecollées pour découvrir d’autres strates de ce livre palimpseste. Sans oublier le petit carnet de bord intercalé à mi-chemin, où se trouvent quelques notes d’ordre pratique (la vitesse de marche avec 25 kg d’équipement, les bottes de randonnée vs les bottes en caoutchouc… ), des renseignements historiques (sur la cabane construite en Norvège par Wittgenstein pour s’isoler, sur les lieux de refuge pendant l’occupation allemande… ), des citations ou des souvenirs d’adolescence. Le tout à lire et à relire, sans jamais épuiser les découvertes, ni les questions soulevées. Rune Andersson, Flyktstrategier (Stratégies d’évasion) Moon Space Books, Stockholm, 2017 29,7 x 24 cm, 72 p., photographies et dessins N/B, B/N, couleur Suédois/anglais Direction artistique et editing : Bjorn Engburg Correction: Hannes Rubaszkin Impression offset : Printon Trükikoda, Tallinn Risographie : Moon Space Books Tirage : 400 exemplaires édité avec le soutien du Stiftelsen Längmanska Kulturfonden ISBN : 978-91-98011-57-9 Prix : 45 € http://moonspacebooks.com/ Diffusion : http://www.mottodistribution.com/shop/flyktstrategier.html Mels van Zutphen, The Speed of Light Un « road book » adapté du road movie du même titre, The Speed of Light reconstitue le trajet d’un faisceau de neutrinos qui ont failli ébranler les théories d’Einstein en se déplaçant entre deux laboratoires – le CERN à Genève et le LNGS à Gran Sasso – plus rapidement que la vitesse de la lumière. Photos, journal de bord, glossaire et carte topographique sont rassemblés avec autant de précision que d’ironie sur le support sans doute le plus approprié à cette traversée à travers montages, vallées et tunnels : un leporello. A l’arrivée, Mels van Zutphen, féru des sciences, de la technologie et de la zone crépusculaire entre réalité et fiction, nous laisse avec peu de certitudes, si ce n’est pas : – qu’avant de mettre en question Einstein, il faut toujours vérifier que les instruments de mesure sont bien raccordés ; – que Mels van Zutphen est un cinéaste, vidéaste et photographe génial ; – que son éditeur-designer, the Eriskay Connection, ne cesse pas de nous surprendre par son inventivité sur terrain peu fréquenté au croisement la photographie, les questions de société et les sciences. Mels van Zutphen, The Speed of Light the Eriskay Connection, Breda (Pays-Bas), 2017 14,0 x 21,6 cm, 26 p, illus. N/B, couleur Leporello + vidéo Anglais Design : Rob van Hoesel, Carel Fransen Cartographie : Carel Fransen Relecture : Jos Jansen Traduction : Joy Phillips Impression offset : NPN Printers, Breda Tirage : 600 exemplaires ISBN : 978-94-92051-25-7 Prix : 18 € https://www.eriskayconnection.com/en/home/65-the-speed-of-light.html Diffusion : https://www.ideabooks.nl/9789492051257-mels-van-zutphen-the-speed-of-light Marque-page0
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