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Partager Partager OtherSide Rencontre avec Nathalie Obadia, FIAC secteur général Marie-Elisabeth De La Fresnaye17 octobre 2017 Temps de lecture estimé : 5minsGaleriste à 30 ans le virus de l’art ne l’a pas quitté et c’est l’une des rares femmes galeristes françaises à figurer parmi les leaders du marché après avoir ouvert une antenne en Belgique et un 2ème espace parisien à l’occasion des 20 ans de la rue Saint-Merri toujours dans l’épicentre du Marais. Son goût du risque et son infatigable énergie de globe trotteuse lui permettent une stratégie audacieuse qui dose savamment talents émergents et signatures plus reconnues. Nathalie Obadia nous a accordé un entretien exclusif à quelques jours de l’ouverture de la FIAC. 9 lives : Comment la Fiac se situe par rapport à ses concurrentes historiques ou plus récentes, Bâle et Frieze ? Nathalie Obadia : Bâle fondée en 1970 reste la plus importante et indétrônable, tandis que la Frieze de Londres n’est pas à la hauteur, trop de décontraction, une qualité des stands décevante malgré les efforts déployés et la création de la « Frieze Art Week » sur notre modèle. Même s’il faut y être on s’aperçoit qu’il y a peu de stands de qualité. Comparativement le marché de la FIAC est nettement plus exigeant. De plus l’événement se passe au Grand Palais, endroit de prestige, concentre tout et innerve les autres synergies. 9 lives : Quelle est la typologie de l’acheteur Fiac ? N. O. : Français en majorité, européen et aussi international. Un collectionneur moins centré sur la spéculation, la recherche d’artistes à la mode mais plutôt un collectionneur discret, à la recherche de qualité. Ses achats sont plus raisonnés que passionnés. 9 lives : Comment jugez vous la prédominance américaine due à l’influence de Jennifer Flay ? N. O. : Quantitativement c’est moins présent qu’on ne le dit et en terme de pourcentage il y a autant d’américains que de français. C’est vrai qu’il y a plus d’américains qu’avant, ce qui est plutôt bon signe même si ce ne sont pas forcément des enseignes de première qualité. Si les galeries américaines sont présentes pour donner une image plus internationale elles ne se situent pas forcément dans les bons endroits. Il ne faut pas se laisser abuser par le nombre de galeries étrangères. 9 lives : Quelle stratégie déployez- vous cette année sur le stand ? N. O. : Le stand de la FIAC est le point d’orgue du travail de la galerie à la fois sur l’année et en prospectif. Cela permet de mettre en avant des artistes comme Rina Banerjee actuellement à la Biennale de Venise et Martin Barré qui bénéficiera d’une rétrospective au Centre Pompidou l’année prochaine. C’est l’occasion aussi d’ouvrir à des artistes qui viennent de rejoindre la galerie comme Jérôme Zonder, Wang Keping donc un spectre assez large. C’est un moment très fort en terme de chiffre d’affaire mais aussi de communication sur l’image de la galerie, qui vient renforcer tout le travail fait en amont, comme celui à faire l’année d’après. C’est complémentaire des excellents résultats que nous avons aussi en galeries. 9 lives : Quels sont la genèse et les enjeux de l’exposition Serrano au Petit Palais qui ouvre au même moment ? N. O. : Dans le cadre de l’ouverture du Petit Palais à l’art contemporain amorcée par Christophe Leribault,son directeur autour de plusieurs rendez vous annuels, l’invitation à Andres Serrano avait du sens, étant donné sa filiation avec la peinture de la Renaissance au XVIIIème siècle et l’inspiration religieuse de sa démarche. La quarantaine d’œuvres choisies en écho avec les collections éclectiques du Petit Palais a trouvé une dimension toute particulière, comme avec les séries de portraits emblématiques, flamboyants Cuba, Native Americans, America ou plus réalistes Nomads, Residents of New York , Denizens of Brussels qui dans une veine humaniste résonnent avec Courbet. Le regard que nous portons sur ce lieu construit au moment de l’Exposition Universelle s’en trouve renouvelé par le biais de l’art contemporain. Il y a continuité et non rupture. Cela participe également de la nouvelle géographie orchestrée par la FIAC autour des bâtiments emblématiques de l’histoire de Paris, des écrins d’exception. L’exposition sera également visible pendant Paris Photo. Artistes présentés à la FIAC : Stand : 0.B55 Rina Banerjee Martin Barré Valérie Belin Carole Benzaken Josep Grau-Garriga Fabrice Hyber Shirley Jaffe Eugène Leroy Rodrigo Matheus Meuser Shahpour Pouyan Laure Prouvost Jorge Queiroz Sarkis Mickalene Thomas Joris Van De Moortel Wang Keping Jérôme Zonder INFORMATIONS PRATIQUES > FIAC 2017 Du 19 au 22 octobre 2017 Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris http://www.fiac.com/fr/ > Actuellement à Paris : • Ni Youyu The Endless Second 3 rue du Cloître Saint-Merri 75004 Paris • Laure Prouvost Looking at you looking at us 18 rue du Bourg-Tibourg 75004 Paris > Actuellement à Bruxelles : Jorge Queiroz 8 rue Charles Decoster 1050 – Ixelles-Brussels – Belgium http://www.nathalieobadia.com > Andres Serrano Dans les collections permanentes Jusqu’au 14 janvier 2018 Andres Serrano | Petit Palais Marque-page0
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