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Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Performance ! les 40 ans du Centre Pompidou à la Gare Saint Sauveur de Lille (1ère partie) Marie-Elisabeth De La Fresnaye17 octobre 2017 Temps de lecture estimé : 4minsLille 3000 le voyage continue, tel est le slogan de cette aventure démarrée en 2004 et que ne cesse de renaître au fil des grandes thématiques choisies où l’art contemporain occupe une place majeure. On se souvient de la collection Pinault, de la Saatchi gallery, des 25 ans de la galerie Perrotin.. Pour l’heure il s’agit des 40 ans du Centre Pompidou déployés sur 2 lieux : la gare Saint-Sauveur et le Tri Postal autour des pratiques et enjeux de la Performance. Une gageure en apparence contradictoire relevée avec brio par Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne et Marcella Lista, conservatrice du Musée, tous deux commissaires. L’occasion de redécouvrir une collection unique et magistralement mise en scène dans ces vastes espaces. 1ère Partie : Des jeux de l’enfance aux rituels de domination adultes à la Gare Saint Sauveur Le parcours dans une semi-pénombre offre une plongée dans les images spectaculaire et immersive. Les 6000 kms de fil en coton noir de l’œuvre de Cildo Meireles dans lesquels on se prend les pieds, nous tendent un piège et appellent au discernement. Intitulée « la Bruja »la sorcière se déploie différemment selon chaque contexte d’exposition. On découvre à la fin du parcours le balais objet chargé de force primitive et mythique, épicentre énergétique de l’installation. Sur fond des « Children’s Games » de Francis Alÿs, tour du monde des territoires de l’enfance qui s’inscrivent coute que coute dans des contextes contraires ou défavorables (zones de conflit en Irak), d’une grande poésie. Cette fresque devient le support de notre imaginaire. Traversée des possibles avec Pipilotti Rist « à la belle étoile »installation à même le sol doublée d’une musique Pop dans un dédale de couleurs acidulées, la question du corps et d’une perte de repères est engagée. Natacha Nisic avec « Catalogue de gestes », œuvre en continu autour de la répétition muette et en gros plan de ses mains, interroge la mémoire et le visible. Le visage de Maïder Fortuné apparaît dans ce temps de l’enfance fantasmé de la petite fille qui saute à la corde, même si son visage seul est dévoilé dans un long plan séquence au ralenti. Puis Apiochatpong Weerasethakul et Christelle Lheureux avec « Ghost of Asia »tourné sur une plage thaïlandaise après le tsunami de 2004 nous disent la faculté d’adaptation des enfants à évacuer le traumatisme pour laisser place à l’imaginaire. Même sentiment avec les images de Mireille Kassar tournées sur la place d’Ouzaï dans la banlieue de Beyrouth au sein d’un camp de réfugiés palestiniens ces enfants jouant dans les vagues malgré le contexte d’exil et d’enfermement. Dure traversée de l’adolescence et apprentissage de l’âge adulte avec Cameron Jamie et ces jeux de catch clandestins de jeunes américains dans les quartiers urbanisés. Cette violence palpable qui répond au culte de la performance d’une société dont ils se sentent exclus entre rite de passage et folklore grunge rock. Latoya Ruby Frazier avec « Momme Portrait Series »décrit un dialogue compliqué avec sa mère tourné en circuit fermé comme pour décrire les projections impossibles de l’enfance. Salla Tykkä avec « Lasso » nous offre un conte où deux personnages ne se rencontrent jamais mais la jeune femme se plaçant en position de spectateur devant le corps svelte d’un jeune homme qui s’entraîne au lasso interpelle nos pulsions voyeuristes. Mark Leckey revient sur l’épisode des free parties sous l’Angleterre Thatcher et le phénomène extrême du hardcore comme outil de revendication politique et sociale. Neïl Beloufa à partir de la fiction narrative puisée dans l’animisme et l’Afro futurisme et leur possible distorsion repousse les limites communément admises du documentaire. Ed Atkins et son avatar virtuel nous plonge dans les dérives sombres d’un monde entièrement numérique. Ses incursions dans la poésie ajoutent une touche romantique post-apocalyptique. Danse, chorégraphie, langage sonore, pratiques corporelles, voix polyphoniques, happenings (ateliers de Claudia Triozzi pour l’Hôtel Europa pas très convaincants) les territoires habituels de l’art étant contaminés par la performance en différents points de fuite et échos inédits, nous pouvons aborder le second volet du panorama au Tri Postal. INFOS PRATIQUES : > Jeux, Rituels & Recreations Jusqu’au 5 novembre 2017 Gare Saint-Sauveur Boulevard Jean-Baptiste Lebas 59000 Lille http://gare-saint-sauveur/2017/ > Performance ! Les collections du Centre Pompidou, 1967 – 2017 Jusqu’au 14 janvier 2018 Agenda : Nuits du Tri Postal, rencontres, Performances live.. Le Tripostal Avenue Willy Brandt F-59777 Euralille Métro : Gare Lille Flandres À 2 min à pied des Gares Lille Flandres et Lille Europe Tarifs : Tarif plein : 8€ (supplément de 2€ pour la visite guidée) Tarif réduit : 4€ (supplément de 2€ pour la visite guidée) http://www.lille3000.eu/portail/evenements/performance-centre-pompidou Marque-page0
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