Carte blanche à Valérie-Anne Giscard d’Estaing : Mobiliser les femmes d’affaires pour soutenir les femmes artistes 5 heures ago
Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture ! 6 mars 2025
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 4 jours ago
Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture ! 6 mars 2025
« 13 fois Jackie » par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) 5 heures ago
Le bruissement entre les murs de Clara Chichin et Sabatina Leccia par Céline Pévrier (sun/sun éditions) 2 jours ago
Cyrielle Lévêque. Les Joueurs par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) 7 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Nouvelle Saison au Palais de Tokyo : Radioscopie de la joie collective, Raphaël Barontini… 1 jour ago
Un nouveau chapitre pour le Centre d’Art Contemporain, Genève : Interview Andrea Bellini, directeur 3 jours ago
EvénementsPhoto Zineb Sedira ou la transmission générationnelle en question Marie-Elisabeth De La Fresnaye24 juillet 2017 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsNée en France en 1963 de parents immigrés algériens, Zineb Sedira a grandi en France puis est parti suivre ses études en Angleterre où elle a commencé à y travailler et où elle vit toujours. Elle se consacre à la photographie et à la vidéo, et réalise plusieurs installations, toujours autour de la complexité et de l’ambiguïté de l’identité individuelle. De plus, la multiplicité de ses origines se retrouve dans le format même de ses oeuvres, souvent en forme de triptyque, désignant les trois lieux, trois langues, trois générations qui font partie de son identité et celle de sa famille. Ces différentes formes servent un propos sur la famille, la migration. Son travail constitue un recueil de témoignages intimes dans lesquels on explore, comme ici, la transmission intergénérationnelle. La transmission des cultures et des traditions est un thème qu’elle a commencé à explorer après la naissance de sa fille en 1991. Programmée dans le cadre du festival Photomed– festival qui promeut la photographie méditerranéenne, le travail de Zineb Sedira interroge la filiation matrimoniale, la place de chaque femme au sein de la famille et dans la culture méditerranéenne. 3 oeuvres, 3 travaux et 3 approches artistiques différentes pour un seul thème. La Maison de ma mère (2002) Ce portfolio centralise le regard sur des détails de linge et de broderies. Omniprésenté dans la maison maternelle algérienne, le blanc symbolise la vie, la maison, les fêtes, les cérémonies qu’elles soient heureuses ou douloureuses. Tous ces détails nous font entrer dans l’intimité de la maison familiale. Des détails qui évoquent des souvenirs, des désirs, des vêtements imprégnés de l’odeur de ceux qui les portent et les touchent. Une évocation humaine et délicate. Mother, Daughter and I (2002) Plus qu’un travail sur la maternité, cette oeuvre interroge d’avantage la filiation matrilinéaire et la transmission. Cette série de portrait photographiques met en scène l’artiste avec sa mère, puis avec sa fille, enfin, sa mère et sa fille. S’inscrivant dans une longue tradition de l’autoportrait et de la tendresse maternelle dans l’histoire de l’arts, ces images reflètent les liens entre générations et le langage corporel, souligné par les clichés des mains, montrent à la fois de la tendresse puis de la gêne, de l’affection puis de la distance. 3 générations de femmes d’une même famille, liées par l’artiste, à la fois mère et fille, pivot central de ce triptyque. Mother Tongue (2002) Le travail photographique précédent se poursuit dans ce triptyque vidéo. Après le langage corporel, Zineb Sedira se sert du langage verbal pour transcrire les liens affectifs ou distancieux dans ce trio générationnel.Des scènes sous la forme d’une transmission orale de la mémoire familiale. Même protagonistes et même fond neutre dans ces courtes vidéos où la conversation aborde les sujets simples de la vie quotidienne. Zineb Sedira interroge sa mère sur sa vie d’écolière et fait de même avec sa fille. L’emploi de langues différentes pour les questions/réponses (français/arabe, français/anglais, anglais/arabe) empêchent le spectateur de rentrer complètement dans la conversation. Cependant, on devine le contexte et on ressent cette familiarité dans l’échange. Une familiarité non perceptible cependant entre la grand-mère et la fille, rejoignant la distance déjà vue sur les photographies. Des silences pesants. On saisit alors la justesse avec laquelle Zineb Sedira analyse les relations déterminées par le langage. La parole et la non-parole fait partie intégrante de l’échange, plus que les mots. La photographe a été présentée dans de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde. Elle est aussi la fondatrice de Aria (résidence d’artistes à Alger), programme qui vise à soutenir la croissance de l’art contemporain en Algérie. Zineb Sedira travaille aujourd’hui entre Londres et Alger. INFORMATIONS PRATIQUES Zineb Sedira (représentée à la galerie Kamel Mennour) Dans le Cadre de PhotoMed Jusqu’au 27 juillet 2017 Le Liberté -Scène nationale de Toulon Hall Grand Hôtel, Place de la Liberté 83000 Toulon http://www.theatre-liberte.fr http://kamelmennour.com Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : Je n’ai pas traversé la mer par Francesco Calabrese Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
L'Edition « 13 fois Jackie » par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) Tout au long du mois de mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous partagerons avec vous une ...
Interview Art Contemporain Interview Éléonore False, Frac Sud « Le Fil de chaîne » et parcours de collection Éléonore False, à l’invitation de Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud, déploie un vaste collage où il est question de pratiques textiles ...
Evénements Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture !
Le bruissement entre les murs de Clara Chichin et Sabatina Leccia par Céline Pévrier (sun/sun éditions)
Carte blanche à Valérie-Anne Giscard d’Estaing : Mobiliser les femmes d’affaires pour soutenir les femmes artistes 5 heures ago
Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture ! 6 mars 2025
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 4 jours ago
Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture ! 6 mars 2025
« 13 fois Jackie » par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) 5 heures ago
Le bruissement entre les murs de Clara Chichin et Sabatina Leccia par Céline Pévrier (sun/sun éditions) 2 jours ago
Cyrielle Lévêque. Les Joueurs par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) 7 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Nouvelle Saison au Palais de Tokyo : Radioscopie de la joie collective, Raphaël Barontini… 1 jour ago
Un nouveau chapitre pour le Centre d’Art Contemporain, Genève : Interview Andrea Bellini, directeur 3 jours ago
Carte blanche à Valérie-Anne Giscard d’Estaing : Mobiliser les femmes d’affaires pour soutenir les femmes artistes