Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 13 février 2025
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 12 février 2025
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 11 février 2025
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 13 février 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 11 février 2025
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Collections (2). Remonter le temps au Frac Bretagne Marie-Elisabeth De La Fresnaye19 mai 2017 Temps de lecture estimé : 4minsDeuxième volet à partir des réserves du Frac Bretagne, après « Collection. Un rêve d’éternité », il est question ici de ce que l’historien de l’art Jean-François Chevrier définirait comme des « formes biographiques »(Nîmes Carré d’Art 2015) ou quand la biographie s’entrecroise au processus créatif. « Remonter le temps » d’une vie, d’un combat, des souvenirs, de l’enfance. Dès le début du parcours l’œuvre d’Ilya Kabakov et Yuri Kuper, entre cuisine communautaire et bibliothèque collective dans une esthétique purement soviétique (conceptualisme moscovite) entre humour et résistance propose 52 chapitres pour remonter le temps dans une semi obscurité. Un peu comme une chapelle ardente du souvenir, une archéologie sacrée du présent que l’on découvre derrière d’élégants pupitres. La mise en scène est importante pour ce couple de dissidents célèbre. On se souvient de leur « Etrange Cité » pour Monumenta 2014 qui avait dérouté plutôt que marqué les esprits dans une démesure volontairement austère. Ce seuil franchi nous sommes en condition pour affronter les fantômes d’enfants déportés par la Shoah de Boltanski ou les « The thirteen most wanted (men) »de Warhol fresque murale conçue pour le Pavillon US de l’Expo 1967 à partir des listes du FBI, qui sera finalement censurée par les autorités. L’artiste d’observateur se fait témoin. Chez Francisco Tropa avec TSAE (Trésors Submergés de l’Ancienne Egypte) se joue une archéologie détournée et factice à travers une trame fictionnelle ambiguë où reliques et artefacts s’entremêlent. Au delà de ces objets c’est l’élaboration possible d’un récit collectif qui est interrogée à partir de sources plurielles. A travers son récit de voyage dans la zone dévastée de Fukushima, Natacha Nisic avec « e »(signifiant image en japonais) poursuit sa réflexion sur le visible et l’invisible, comme substrat de la mémoire. L’artiste archéologue du présent. Angel Ferreira et « For Mozambique (Model N°2 ») précédemment invitée par la Criée et l’Ecole des Beaux Arts de Rennes, continue d’explorer l’impact du post-colonialisme dans une perspective géopolitique actuelle. Cette structure en bois inspirée des kiosques de propagande de l’artiste Gustav Klucis, l’un des représentant de l’avant-garde constructiviste lettonne des années 1920, à laquelle sont accolés des collages spatio-temporels devient la métaphore d’utopies en puissance. La salle de documentation interagit en écho de ces prises de position avec Gilles Mahé qui dévoile dans des boîtes soigneusement rangées des échantillons de sa vie (factures, photos, billets de banques..) via une masse de 8000 photocopies que le visiteur peut compulser. Guy de Cointet quant à lui, dénonce l’incommunicabilité d’une société dissonante « My marriage is turning sour », autant de morceaux de vie réels ou empruntés. Il faudrait aussi citer Bernd et Hilla Becher (neutralité sérielle de l’archive), Gérard Collin-Thiébaud (tentatives d’infiltration du musée), Louise Lawler « Is she Ours ? »réactivant l’accueil fait à la Petite Danseuse de Degas ou l’association « Museum in Progress » fondée par Kathrin Messner et Josef Ortner pour rendre plus accessible les normes de l’art contemporain, tous questionnent le rôle de l’artiste à partir des stratégies qui régissent les musées et conventions de monstration de l’œuvre dans l’histoire de l’art. Se dessine de ce panorama de 55 œuvres de 22 artistes de générations et d’horizons différents, une cartographie intime et universelle, vraie et fausse, fictionnelle et documentaire. Pour conclure, de « Je est un autre » à « Je suis l’autre » il n’y a qu’un pas à franchir ou quand la mythologie individuelle de l’artiste devient la réponse critique à toute forme d’emprise des codes esthétiques et culturels contemporains. Avec les œuvres de : Bernd et Hilla Becher, Christian Boltanski, Guy de Cointet, Gérard Collin-Thiébaut, Hannah Collins, David Diao, ângela Ferreira, Daan van Golden, Georg Herold, Jacob Holdt, Ilya Kabakov, Louise Lawler, Jean Le Gac, Gilles Mahé, Erwan Mahéo, Museum In Progress, Natacha Nisic, Martha Rosler, Malick Sidibé, Haim Steinbach, Francisco Tropa, Christophe Viart, Andy Warhol. Commissariat : Catherine Elkar, directrice du Frac Bretagne. INFOS PRATIQUES : Collection. Remonter le temps Œuvres de la collection du Frac Bretagne Jusqu’au 27 août 2017 19 Avenue André Mussat 35000 Rennes Ouvert du mardi au dimanche, de 12h à 19h. Spécial Nuit des Musées le 20 mai : Jeu de piste Remonter le temps à partir de 7 ans. http://www.fracbretagne.fr Marque-page0
Interview Art Contemporain Interview Xie Lei, nomination Prix Marcel Duchamp 2025, exposition Semiose galerie Découvert par le public à l’occasion de l’exposition Au-delà à la Fondation Louis Vuitton en 2023, l’artiste Xie Lei, diplômé des Beaux-Arts ...
Actu Art Contemporain Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse Au moins 3 bonnes raisons d’aller au Centre Pompidou Metz autour de la chorégraphie de lumière de l’artiste britannique Cerith Wyn Evans, ...
Evénements Une histoire de la misogynie au BAL par Laia Abril : déconstruire l’hystérie ! Incontournable de ce début d’année, le dernier volet de l’ambitieux projet « On Mass Hysteria : Une histoire de la misogynie » ...
Actu Art Contemporain Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé
Actu Art Contemporain « Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration
Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 13 février 2025
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 12 février 2025
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 11 février 2025
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 13 février 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 11 février 2025