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EvénementsPhoto Ryû Murakami : PHOTO-ROMAN à la Havas Gallery La Rédaction9 mai 2017 Partager Partager Thierry Grouleaud et Séverine Morel, respectivement manager et curatrice de la Havas Gallery accueillent l’exposition PHOTO-ROMAN, présentée jusqu’à fin mai, dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris. Chaque semaine, nous vous dévoilerons un module vidéo mêlant photographies et voix. Aujourd’hui focus sur le texte « Les Bébés de la consigne automatique » de Ryû Murakami. « La Havas Gallery a pour vocation de valoriser les auteurs et leur richesse créative autour de l’image, de mélanger les genres, de créer une rencontre au-delà des clivages et de l’académisme, de proposer de nouveaux media d’exhibition artistique, d’inspirer et d’éveiller nos clients, de rapprocher les marques des auteurs… Elle suit la révolution esthétique en cours, l’évolution de la place de l’image dans notre société, l’évolution des moyens de création et des moyens d’exposition. » – Séverine Morel De nombreux auteurs de romans se sont livrés à des descriptions de photos dont on peut penser qu’elles n’ont existé que dans leur imagination. Sur cette idée, la galerie a sélectionné 42 textes littéraires décrivant des photographies et proposé à des photographes une carte blanche pour leur donner vie. 150 photographes d’horizons divers -reportage, publicité, street photography, mode, nature morte…- ont ainsi répondu à notre appel à participation à PHOTO-ROMAN en réalisant la ou les photographie(s) sur le texte de leur choix. Ryû Murakami, Les Bébés de la consigne automatique (1980) Editions Picquier, Arles, 2015 « Cette photo de lui avait été prise par la police, cette veille de Noël où il avait tué sa mère, il s’en souvenait : ils l’avaient pris en photo après l’avoir traîné au commissariat, il hurlait, ne me touchez pas ! Laissez-moi tranquille ! Il s’était traîné par terre en pleurant, gémissant pardon, pardon des centaines de fois. Il avait vraiment une tête horrible sur cette photo. Des yeux pleins de larmes au regard vide, des lèvres molles, entrouvertes, entre lesquelles on voyait les dents. « Pitoyable, ta tête », murmura-t-il à la photo. […] […] Des traces de pneu ! Toutes fraîches, et il n’y a qu’une ligne, ce doit être une moto. Quelqu’un est passé ici avant nous. Il y a quelqu’un dans cette ville ! Les traces s’arrêtaient devant un cinéma flanqué d’une pancarte penchée annonçant Picadilly, situé un peu à l’écart d’une rangée de bars minables. Kiku examina les alentours. Il n’y avait pas d’autres traces de pneu, même pas des traces de marche arrière pour rebrousser chemin. Hashi, lui, regardait une affiche à demi déchirée encore collée sous l’inscription « Programme de la semaine prochaine », ainsi qu’un paquet de photos de publicité du film, qui avait glissé dans un interstice du mur. […] Les photos représentaient un étranger brandissant un revolver, une femme blonde ensanglantée allongée par terre, un baiser en gros plan, deux silhouettes de femmes à cheval dans le soleil couchant. Hashi les regarda avec attention en essuyant le sable collé dessus. S’il n’essuyait pas tout doucement le sable avec un pan de sa chemise, les photos risquaient de se déchirer. Il y avait aussi dans le paquet une photo de femme nue, qu’il essaya de glisser dans sa poche, mais ce faisant, elle se déchira. Pendant ce temps, Kiku examinait une à une les fenêtres du cinéma. Elles étaient toutes condamnées par des planches clouées dessus. Hashi leva la tête, et faillit s’étrangler de surprise. Il voulu crier, mais sa voix resta étouffée dans sa gorge. Un homme le regardait depuis le premier étage du cinéma. Un homme jeune, torse nu, vêtu d’un pantalon de cuir. » Avec les photographies de Les Guzman. EXPOSITION PHOTO-ROMAN Exposition collective : 42 écrivains, 150 photographes et 54 vidéos Dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris Du 28 mars au 31 mai 2017 • Week-end Intense Diagonale le 29 et 30 avril 2017 Havas Gallery 29/30 Quai Dion Bouton 92800 Puteaux Marque-page0
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