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Il a offert la possibilité de découvrir des scènes, soit un continent ou un pays moins regardé ou peu exploré, dont les artistes sont peu visibles, avec la Corée l’année dernière, et à présent le continent africain. Cette invitation en tant commissaire ne signifiait pas de faire une cartographie de la création contemporaine de ce continent qui réunit 54 pays, et tout autant de cultures et d’histoires enchevêtrées en lien avec le monde occidental. Mon objectif était d’offrir un éclairage sur des perspectives africaines, c’est à dire rendre compte d’une part de la très grande diversité de la création artistique, et d’autre part de montrer ces perspectives où qu’elles soient dans un monde ouvert, un monde en relation comme l’a si bien défini Edouard Glissant. Un monde dans lequel les artistes bougent et sont regardés depuis le continent, mais aussi depuis le monde occidental, grâce à des galeries qui ont eu envie de promouvoir de nouvelles voix, certaines depuis plusieurs décennies déjà. M : Une Afrique plurielle, quelle est la répartition entre le continent et les diasporas représentées ? Est ce révélateur d’un état des lieux de l’art africain contemporain ? M. A. Y. : Nous n’étions pas dans une démarche avec des statistiques à tenir ou ce genre de critères très réducteurs. Nous avons d’abord cherché à rencontrer des galeries intéressantes dans leur travail pour rendre visibles ces talents, qu’elles soient en Europe ou sur le continent africain, et je suis heureuse d’ être arrivée à favoriser ce dialogue. Ce que les visiteurs vont découvrir c’est majoritairement la génération née dans les années 80 et le début années 90, donc une génération d’emblée ouverte au monde par les réseaux sociaux, par internet, qui suit les mêmes modes vestimentaires, écoute la même musique que toute la jeunesse dans le monde, fait des résidences, étudie et part à l’étranger. C’est de cela dont il s’agit et je ne souhaite certainement pas essentialiser ces artistes par le biais d’étiquettes simplistes. Ces réductions et catégorisations restent faciles pour le marché, comme parler de « scène africaine », ce qui ne veut rien dire. Ce qui m’intéresse c’est de les regarder en tant qu’artistes, ce qu’ils ont à nous dire, le regard qu’ils portent sur le monde, comment ils créent de nouvelles esthétiques tant en y incorporant leur histoire qu’en sculptant le monde. C’est pourquoi leur répartition sur le salon ne cherche pas à les isoler, par le biais par exemple d’une plateforme les regroupant. En ces temps de crispation et de repli identitaire, c’était important pour moi de ne pas recréer des frontières. Les galeries sont dans les secteurs qu’elles ont choisi, dont un certain nombre dans le secteur Promesses (dédié aux galeries de moins de 6 ans et subventionné par la foire) ce qui donne un éclairage du paysage des galeries sur le continent avec une éclosion de jeunes galeries qui ont pu postuler pour ce secteur. On va avoir aussi de très beaux solo shows. Je note aussi avec plaisir que des galeries qui ne font pas parties du focus vont également présenter des artistes d’origine africaine, comme Daniel Templon qui exposera Omar Ba, ou ADN avec un solo show de Kendall Geers. Enfin, il était juste que sur la foire les galeries du focus thématique soient positionnées au même plan que les autres. Elle font le même travail avec des artistes qui appartiennent au concert du monde de l’art. Le plan de la foire et une signalétique spécifique permettront toutefois d’ identifier les galeries du focus africain. M : Quels seront les temps forts de votre programmation in situ et hors les murs (partenariats) ? M. A. Y. : Tout d’abord le temps fort est la rencontre avec les galeries du focus et pas moins de 70 artistes exposés, dont beaucoup n’ont jamais été présentés en France, comme le sud africain Mohau Modisakeng qui représente son pays à la prochaine Biennale de Venise. Je suis heureuse d’avoir conçu un programme vidéo car c’est un médium important pour les artistes de ce continent et des diasporas, qu’il est en général compliqué de montrer sur une foire. Donc au Grand Palais, on pourra prendre le temps de s’installer confortablement dans un espace dédié à ce programme, que j’ai intitulé Les territoires du corps, pour faire une pause de 10 mns ou d’une 1 heure et découvrir les vidéos passionnantes de 11 artistes. J’ai également conçu une journée de rencontres hors les murs, à La Colonie, organisée par Art Paris avec le soutien de l’Institut Français. « Habiter la frontière » est le titre de cette journée, en hommage à l’essai éponyme de l’écrivaine camerounaise Leonora Miano. L’idée est de créer un moment de partage, d’échanges d’expériences et d’idées qui sera articulé autour de 4 tables-rondes. Il me semble important d’offrir des éclairages sur l’art contemporain du continent africain à travers la parole et les expériences des artistes, commissaires d’exposition, producteurs culturels et institutions engagés ici et sur le continent africain, et d’offrir ce moment de dialogue et de rencontres productrices de sens. Enfin, le soir nous partagerons un moment festif, toujours à la Colonie à partir de 21h ! Bien sûr tout ce programme est enrichi par les nombreuses manifestations qui se déroulent simultanément et dans tout Paris. http://www.artparis.com/fr/talks INFORMATIONS PRATIQUES Art Paris Art Fair Du 30 mars au 2 avril 2017 Le Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris http://www.artparis.com Marque-page0
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