Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 4 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 5 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 1 jour ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsFrançoise Morin, directrice de Les Douches la Galerie, représente le travail du duo d’artistes espagnols Angel Albarrán et Anna Cabrera. Ils élaborent une œuvre qui entretient une relation particulière avec la nature. Source d’inspiration, sujet photographique ou décor presque irréel, elle est toujours, d’une manière ou d’une autre, présente dans leurs images. Les photographes mêlent, à la manière d’un peintre, un équilibre si caractéristique des couleurs à une technicité du tirage hors norme, devenue l’une de leurs marques de fabrique. Loin d’idéaliser cette nature, le duo d’artistes espagnols Angel Albarrán et Anna Cabrera s’attache à magnifier l’existant, en nous emmenant dans un voyage chromatique unique qu’eux seuls sont capables d’inventer. Leurs images vont au-delà de la documentation de ce qui est visible ; elles déconstruisent des fragments de la réalité, invitant les spectateurs à les réinterpréter à travers leurs propres souvenirs. La photographie, selon eux, évoque et suggère, encourageant la réflexion et le questionnement.Cette qualité contemplative est au cœur de leur travail. Albarrán Cabrera, Nyx SE #60006, 2019© Albarrán Cabrera / Courtesy Les Douches la Galerie, Paris Le processus d’impression est également une partie essentielle de leur expression artistique. Albarrán Cabrera expérimentent une variété de techniques – tirage platine, au palladium, cyanotype, gélatine argentique, impression pigmentée… – en les combinant ou en les modifiant et en travaillant avec divers supports. En outre, ils développent de nouvelles méthodes de reproduction qui rehaussent les tons, les textures et la brillance de leurs impressions, enrichissant ainsi l’expérience de leurs copies physiques. Enfin, ils puisent aux sources de la littérature et des sciences pour élaborer une œuvre photographique puissamment évocatrice et onirique. Angel Albarrán (né en 1969 à Barcelone) et Anna Cabrera (née en 1969 à Séville), qui collaborent depuis 1996, ont développé une pratique photographique guidée par une philosophie de la mémoire et de l’expérience, ainsi que par une profonde curiosité pour la chimie photographique. Influencées par des artistes et penseurs occidentaux et orientaux, leurs images remettent en question les notions de temps, de lieu et d’identité, dans le but de stimuler une nouvelle compréhension de la perception personnelle. Pour eux, l’interprétation de leur environnement n’est pas seulement une partie essentielle de la vie, c’est la vie telle qu’ils la connaissent. Pour Albarrán Cabrera, la photographie est un outil philosophique d’investigation de la réalité. D’abord intéressés par l’enregistrement du monde visible, ils ont rapidement déplacé leur attention vers l’exploration de sa structure sous-jacente. Leurs images deviennent les cahiers de recherche de leur enquête intellectuelle. Leur quête de nouvelles formes d’expression les a amenés à développer des procédés alternatifs pour élargir le langage photographique. Ils considèrent une image non seulement comme une entité visuelle, mais aussi comme un objet physique, et consacrent beaucoup d’efforts à la matérialisation de leurs idées dans des photographies imprimées. Dans leur chambre noire, ils expérimentent des techniques et des matériaux pour élargir le sens de leur travail, en partant de l’idée que la méthode d’impression introduit les éléments finaux de leur syntaxe photographique. À ce jour, ils ont publié sept livres – dont deux récemment en France, à l’Atelier EXB : Des oiseaux, en 2020, À l’écoute des arbres, en 2023 – et ont reçu de nombreux prix et reconnaissances pour ces publications. Leurs œuvres ont été exposées dans toute l’Europe, aux États-Unis et au Japon dans des galeries et des foires d’art majeures telles que Paris Photo, Art Basel, ARCO et AIPAD. Leurs œuvres font également partie de collections privées et institutionnelles telles que Hermès, la collection Goetz et Banco de Santander, notamment. Les Douches la Galerie 5 rue Legouvé 75010 Paris 01 78 94 03 00 https://www.lesdoucheslagalerie.com/ Du mercredi au samedi de 14h à 19h, ou sur rendez-vous. Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
Interview Art Contemporain Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines La nouvelle exposition de la Halle Saint Pierre se penche sur le phénomène de l’art brut iranien sur la scène internationale à ...
Evénements Les Franciscaines – Deauville : Panorama de l’œuvre de Sebastião Salgado Dans le cadre de l’Année du Brésil, l’exposition consacrée à Sebastião Salgado crée l’évènement aux Franciscaines à Deauville. Artiste majeur d’une grande ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 4 jours ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 5 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 1 jour ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 4 jours ago