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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsDans le cadre de l’Année du Brésil, l’exposition consacrée à Sebastião Salgado crée l’évènement aux Franciscaines à Deauville. Artiste majeur d’une grande sensibilité, Sebastião Salgado a parcouru la planète pendant plus de cinquante ans pour témoigner des bouleversements de l’humanité, des grandes mutations et des richesses de l’environnement. Maître du noir et blanc, sa photographie humaniste et sociale a couvert les tragédies des famines et des guerres. C’est par sa série Genesis, une ode à la nature et aux habitants des confins du monde, qu’il reprend goût à la vie et à la photographie. Les sujets des deux premières décennies sont précurseurs de ses prochains travaux Les photos de Sebastião Salgado (né en 1944) marquent par leur esthétique, le sens de la composition et l’intensité émotionnelle. Economiste de formation, il occupe un poste important à Londres après avoir fui le Brésil en 1969. Mais la passion de l’image devient plus forte, et en 1973 il quitte le confort de sa situation professionnelle et revient vivre en France. Photojournaliste, il travaille jusqu’en 1994 pour les plus grandes agences de presse. Ses photoreportages sur le Sahel dans les années 1980 connaissent un succès médiatique. Sebastião SalgadoChaîne Brooks, refuge nationalde la vie sauvage de l’Arctique,Alaska, États-Unis, 2009Collection MEP, Paris.Don de Sebastião Salgado etLélia Wanick Salgado en 2018© Sebastião Salgado Le parcours proposé aux Franciscaines est inédit. Dans l’ancien couvent, la scénographie allie panneaux muraux et panneaux en bois recyclé sous forme de spirale. Des photos sont étonnantes par leur côté spectaculaire. Pour la première fois, soixante-quinze tirages de la série Genesis sont présentés avec des extraits d’autres séries. Les photos proviennent de la Collection de la Maison de la Photographie (MEP) – Paris ; institution avec laquelle Sebastião Salgado et son épouse Lélia Wanick Salgado ont noué d’étroits liens. À Paris où Salgado vit, il sympathise avec des travailleurs immigrés et les photographie. Lui-même a connu l’exil – réfugié politique, il n’a pu retourner au Brésil qu’au début des années 1980. Il s’intéresse aux gens, et réalise des reportages auprès d’habitants de la banlieue parisienne. Mariage à La Courneuve (1978) occupe l’espace d’un pan de bois. Les sujets des deux premières décennies sont précurseurs de ses prochains travaux comme Exodes (1993-2000). En Afrique dès 1974, il rend compte de la situation des déplacés dans les camps et dispensaires. Par la suite pour son projet, il couvre les grands mouvements migratoires à travers la planète. Il documente les combats des paysans sans-terre (Brésil,1996), le phénomène mondial de l’exode rural. Devant l’objectif, des vécus de femmes, d’hommes et d’enfants, un chaos engendré par les conflits, les famines, les mutations sociétales. Sebastião SalgadoGisement de pétrole du Grand Burhan,Koweit, 1991Collection MEP, Paris.© Sebastião Salgado En 1991, après la Guerre du Golfe, il montre le désastre écologique. Au Koweït, pendant plus d’un an, les puits de pétrole restent en flammes. Les combattants du feu sont assommés par cette lutte qui semble vaine. Les oiseaux également noircis ne peuvent plus voler. Portraits d’enfants du monde Sebastião SalgadoPériphérie de Guatemala Ciudad,Guatemala, 1978Collection MEP, Paris.Don de l’auteur en 1988.© Sebastião Salgado La série Autres Amériques (1977-1984) revisite l’Amérique Latine, le continent d’origine de Salgado : « Ce travail dura sept ans, sept siècles plutôt, car je remontais le temps, à une vitesse lente et dense, qui marque le passage de toutes les ères dans cette région du monde, de tout un flux de cultures à la fois si différentes et si semblables dans leurs croyances, coups du sort et souffrances. » Certaines photos sont très poétiques, les Livreurs de bois (Mexique, 1980) traversent la montagne tout près des nuages. Sebastião SalgadoMine d’or de Serra Pelada, État de Pará,Brésil, 1986Collection MEP, Paris.© Sebastião Salgado Pour La Main de l’Homme (1986-1992), il veut rendre hommage aux vaincus de l’exploitation industrielle. Il parcourt trente-cinq pays pendant six ans. En France, la décennie 1980 est celle du chômage de masse, Salgado se rend sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. En 1986, il photographie la mine d’or de la Serra Pelada au Brésil, ouverte en 1979 et désormais fermée. Cette fourmilière infernale brise les corps des garimperos (chercheurs d’or). Alourdis par de très lourds sacs de boue, ils surmontent des échelles de fortune. Cinquante mille personnes entourées de surveillants occupaient le site, pour des miettes d’illusion. Sebastião SalgadoMineurs de charbon, Dhanbad,État de Bihar, Inde, 1989Collection MEP, Paris.© Sebastião Salgado Les Mineurs de charbon (Inde, 1989), turban sur la tête, regardent l’objectif et pourraient tourner dans un film d’aventure avec grands décors. Pour la Cueillette de thé (Rwanda, 1991), Salgado centre le cadrage sur l’expression des mains, usées et méticuleuses de précision. Après la guerre civile en Yougoslavie, les reportages le mènent au cœur du Génocide du Rwanda. A plusieurs reprises face aux visions d’horreur, il est bouleversé et très éprouvé. Il tombe malade et arrête la photographie. Il retourne au Brésil pour gérer la ferme familiale et s’engager pour la planète par la plantation d’une forêt – actuellement plus de trois millions d’arbres ont été plantés. Sebastião SalgadoMudman, Paya, province desHautes-Terres occidentales,Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2008Collection MEP, Paris.Don de Sebastião Salgado et LéliaWanick Salgado en 2018© Sebastião Salgado Les portraits d’enfants du monde sur tout un pan de mur introduisent la dernière partie de l’exposition. Sur les panneaux de bois, sorte d’écorce terrestre, Genesis (2004-2011) révèle les richesses de la faune et de la flore, et d’autres portraits d’habitants de régions préservées dont l’extraordinaire Mudman (Papouasie en Nouvelle-Guinée, 2008). Les images sont un hymne à la beauté de la nature, consolante et pleine de ressource. Salgado a été encouragé dès ses débuts par Henri Cartier-Bresson (1908-2004). Après la lecture de La Main de l’homme (1993), le célèbre photographe a fait part de son admiration : « C’est le travail le plus beau que j’aie jamais vu. » C’est ce que pensent de nombreux visiteurs de cette exposition. – Fatma Alilate INFORMATIONS PRATIQUES Les Franciscaines145B, avenue de la République 14800 Deauville sam01mar10 h 30 mindim01jui18 h 30 minSebastião SalgadoŒuvres de la collection de la MEPLes Franciscaines, 145B, avenue de la République 14800 Deauville Détail de l'événementPhoto : Sebastião Salgado Manchots à jugulaire sur un iceberg, Îles Sandwich du Sud, 2009 Collection MEP, Paris. Don de Sebastião Salgado et Lélia Wanick Salgado en 2018 © Sebastião Détail de l'événement Photo : Sebastião Salgado Manchots à jugulaire sur un iceberg, Îles Sandwich du Sud, 2009 Collection MEP, Paris. Don de Sebastião Salgado et Lélia Wanick Salgado en 2018 © Sebastião Salgado Sebastião Salgado a réalisé, pendant près de cinquante ans, une oeuvre considerable, en mettant la problématique humaine au centre de son projet. Il est devenu l’une des plus grandes figures de la photographie humaniste et documentaire moderne. Il s’est attaché aux grandes mutations de notre époque dont sont victimes les populations les plus fragiles, subissant les conflits et la pauvreté ; ainsi que les dérives tragiques, tant humaines qu’environnementales, d’une société industrielle en voie de disparition. Son travail associe une analyse rigoureuse des situations, à une puissance plastique formelle et poétique. A travers la force graphique de ses images, par sa maîtrise toute en nuance du noir et blanc – sa palette de gris est parfaitement maîtrisée -, ses images puissantes incarnent, au plus haut point, le pouvoir qu’a la photographie de changer notre regard sur le monde. Cette exposition présente deux faces du travail de Sebastião Salgado à travers une sélection de tirages issus de la collection de la Maison Européenne de la Photographie à Paris. La MEP a soutenu le travail de Sebastião Salgado dès les années 1980. Elle a constitué une collection unique et représentative de son travail et a exposé ses travaux à de multiples reprises. Ce soutien a permis au photographe d’entreprendre dans les années 1990 certains de ses plus grands projets et en retour, Sebastião et Lélia Wanick Salgado ont soutenu la MEP, à travers une importante donation en 2018, célébrant ainsi près de quarante ans de relations fortes et amicales. Le parcours s’attarde d’abord sur les 25 premières années d’un photographe engagé qui s’est confronté à la fureur et aux tourments de l’humanité ; suivi de son regard sur le monde des origines à travers son projet Genesis, hommage à la beauté et à la fragilité d’une planète restée à l’abri de la folie des hommes et qu’il est vital de préserver. Sebastião Salgado a quitté le Brésil, alors sous la coupe d’une dictature militaire, en 1969, pour la France, avec Lélia Wanick Salgado, son épouse qui est sa partenaire de vie et de travail depuis le premier jour. Après une solide formation en économie sociale, et alors qu’il travaille comme économiste dans un grande organisation EDITO DU COMMISSAIRE 2 international à Londres, il revient en France en 1973, et décide de tout abandonner pour devenir photographe. Très vite il s’oriente vers une photographie sociale, rejoignant les grandes agences de presse française, Sygma, Gamma, puis Magnum en 1979. Pendant 25 ans, il sillonne le monde en mettant la problématique humaine au centre de ses projets. Ses premiers reportages portent sur la condition des travailleurs immigrés en Europe ou sur les ravages de la sécheresse et de la famine en Afrique (1984-1985). Puis il entreprend son premier grand projet personnel : Autres Amériques (1977-1984), où il revisite l’Amérique latine, son continent d’origine, en évoquant la persistance des cultures indiennes et paysannes. Riche de sa formation en économie, il décrypte et documente les grands mouvements sociaux et politiques qui modifieront les équilibres du monde à la fin du siècle dernier, et leurs conséquences sur les populations. Ce qui caractérise sa démarche photographique, c’est l’ampleur des projets qu’il réalise sur plusieurs années, fondés sur une riche recherche documentaire et un discours social et politique réfléchi. Il créé sa propre structure dirigée par son épouse Lélia Wanick Salgado qui réalisera ses grandes expositions et dessinera ses ouvrages les plus emblématiques. Il se lance ainsi dans de vastes fresques photographiques. Ce sera La Main de l’Homme où pendant six ans, il parcourt trente-cinq pays à la recherche des industries en voie de disparition, et qui emploient encore des travailleurs manuels (1986-1992), puis Exodes (1994-1999), sur les vastes mouvements migratoires qui bousculent les équilibres de notre planète : l’abandon des campagnes vers les villes, l’immigration économique, les réfugiés fuyant les conflits les plus terribles. A force de côtoyer la misère et la souffrance au fil de ses nombreux reportages et de voir la violence d’un monde en perdition, Sebastião Salgado traversera une période sombre de doute et de mélancolie. Mais en 1998, il entreprend, avec sa femme Lélia, la création de l’Institut Terra, vaste projet écologique sur les terres de la ferme familiale au Brésil, qui lui redonnera une énergie nouvelle. Il entreprend alors au début des années 2000, un nouveau projet intitulé Genesis, à la recherche du monde des origines, celui qui a évolué pendant des millénaires sans être confronté au rythme de la vie moderne, avant d’oublier ce qui fait de nous des êtres humains. Il réalisera de 2004 à 2012 près de trente-deux voyages aux confins du monde, des Galápagos à l’Amazonie, en passant par l’Afrique et l’Arctique. Cette deuxième partie de l’exposition nous révèle des paysages, un faune sauvage et des peuples qui ont su échapper au monde contemporain. Elle met à l’honneur ces régions vastes et lointaines où, intacte et silencieuse, la nature règne encore dans toute sa majesté, loin de la folie dévastatrice des hommes. Quelque 46% de la planète vivent encore au temps de la Genèse, nous rappelle Salgado. En 2018, Lélia et Sebastião Salgado ont fait don à la MEP d’un ensemble exceptionnel de 105 tirages dont 75 de la série Genesis qui sont présentés ici pour la première fois. Cette collection témoigne de l’engagement d’un homme et de son épouse, qui ont tout fait ensemble, et de l’immense talent d’un photographe qui a su regarder le monde au plus près, témoignant de ses grandes évolutions sociétales pour en traduire avec force les fractures et mais aussi ce qui lui reste d’humanité Pascal Hoël Commissaire de l’exposition Responsable des collections de la MEP Dates1 Mars 2025 10 h 30 min - 1 Juin 2025 18 h 30 min(GMT-11:00) LieuLes Franciscaines145B, avenue de la République 14800 DeauvilleOther Events Les Franciscaines145B, avenue de la République 14800 DeauvilleOuvert du mardi au dimanche de 10H30 à 18H30 Les Franciscaines Get Directions CalendrierGoogleCal Commissariat : : Pascal Hoël, responsable des Collections de la MEP ET AUSSI Tour & Taxis86C Avenue du Port, 1000 Bruxelles ven04avr(avr 4)10 h 00 mindim09nov(nov 9)18 h 00 minSebastião SalgadoAmazôniaTour & Taxis, 86C Avenue du Port, 1000 Bruxelles Détail de l'événementPhoto : Archipel fluvial de Mariuá, Rio Negro, État d’Amazonas, Brésil, 2019 © Sebastião Salgado « Cette exposition a pour vocation de nourrir le débat sur l’avenir de la forêt amazonienne. Détail de l'événement Photo : Archipel fluvial de Mariuá, Rio Negro, État d’Amazonas, Brésil, 2019 © Sebastião Salgado « Cette exposition a pour vocation de nourrir le débat sur l’avenir de la forêt amazonienne. Nous devons le mener tous ensemble, dans une optique internationale, et avec le concours des organisations indigènes. » Sebastião Salgado L’exposition-événement Amazônia du célèbre photographe franco-brésilien Sebastião Salgado arrive en Belgique pour la première fois au printemps 2025. Conçue par Lélia Wanick Salgado et produite et présentée par Tempora, l’exposition présente plus de 200 photographies grand format qui révèlent l’incroyable richesse de la forêt amazonienne et des peuples qui y vivent en symbiose. Amazônia se tient à Tour & Taxis à Bruxelles du 4 avril au 9 novembre 2025 et propose une immersion dans un monde à la fois riche et fragile, accompagnée d’une œuvre sonore spécialement créée par Jean-Michel Jarre. Pendant sept ans, Sebastião Salgado a sillonné l’Amazonie brésilienne, photographiant la forêt, les fleuves, les montagnes, les peuples qui y vivent. Cet univers profond, où l’immense pouvoir de la nature est ressenti comme dans peu d’endroits sur la planète, a imprimé dans l’œil du photographe des images saisissantes. Accompagnée d’une création sonore, véritable symphonie-monde imaginée par Jean- Michel Jarre à partir des sons concrets de la forêt, l’exposition restitue aussi la voix et le témoignage des communautés amérindiennes photographiées. Cette exposition immersive au cœur de l’Amazonie est une invitation à voir, à entendre en même temps qu’à penser le devenir de la biodiversité et la place des humains dans le monde vivant. Une exposition produite et présentée par Tempora, conçue par Lélia Wanick Salgado. Zurich Insurance Company (Zurich) est le principal sponsor mondial de la tournée de l’exposition. Le parrainage d’ « Amazônia » s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus large de Zurich visant à créer et à sensibiliser un public plus large à la nécessité d’une action environnementale concrète. Il vient compléter le Zurich Forest Project, une collaboration de longue date entre le groupe et l’Instituto Terra, l’organisation à but non lucratif de Lélia Wanick Salgado et Sebastião Salgado. Dates4 Avril 2025 10 h 00 min - 9 Novembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuTour & Taxis86C Avenue du Port, 1000 BruxellesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
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