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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsC’est à l’occasion des Portes Ouvertes des Ateliers Lautard dans le quartier de la Belle de Mai que je rencontre Rebecca Brodskis artiste peintre, à l’initiative de cet artist run space dont Marseille a le secret. Face au manque de structures et à l’envie de se fédérer, les artistes inventent des solutions même si cela passe par une bataille de territoire avec des points de deal, dans ce quartier précaire, loin de la carte postale souvent fantasmée de l’extérieur autour de cette énergie brute qui reste palpable. Sur le modèle de Poush, Rebecca propose toute une programmation de rencontres avec des professionnels et des expositions hors les murs comme à la Friche au moment d’Art-o-rama et bientôt dans un espace de 2000m2, le Hangar Belle de Mai. Un vrai défi en un temps très court alors que Rebecca prépare les œuvres qui seront exposés à Art Paris par la galerie By Lara Sedbon qui la représente en France et pour son prochain solo show à la galerie suisse Fabienne Levy qui assure sa diffusion à l’international. Un faisceau d’évènements très porteur. Rebecca Brodskis, à l’atelier, Ateliers Lautard, courtesy l’artiste photo MdF L’aventure des Ateliers Lautard A mon arrivée à Marseille il y a 2 ans, j’ai eu un atelier dans un lieu Buropolis, qui a fermé du jour au lendemain et mis 400 artistes dans la rue sans aucune solution. Or à Marseille il y a peu de structures de soutien par rapport au nombre d’artistes. Ayant cherché sans succès j’ai essayé de travailler de chez moi entre des résidences jusqu’à ce qu’une amie me parle de ce lieu, une ancienne agence Pôle Emploi à louer de 700 m2. Une autre amie Rebecca Arfaras, Résidence Résiliente, m’a proposé de me rejoindre en assurant la partie gestion et logistique. Cela a été assez difficile au début de réunir une trentaine d’artistes en 1 mois pour assurer le premier loyer et la caution. On a réuni tous nos réseaux et je me suis inspirée du modèle de Poush d’ateliers dynamiques autour d’une large programmation. Dans l’atelier de Rebecca Brodskis, Ateliers Lautard, Marseille photo MdF Nous avons ainsi obtenu une exposition à la Friche au moment d’Art-o-rama « Artists-un space » avec le soutien d’Armelle Dakouo. Nous souhaitons impulser des visites de commissaires, galeristes, journalistes, des Portes Ouvertes et des expositions Hors les murs comme bientôt au Hangar Belle de Mai. Quel modèle économique ? Nous sommes bénévoles avec Rebecca et nous sommes en recherche permanente de subventions et de financements. Nous proposons un système tout inclus (ménage, café..) et nous ne dégageons que 200 à 300 euros/mois. Le loyer est de 15E/m2 ce qui reste cher. Au départ nous ne faisions pas de sélection d’artistes même si à présent nous devons le faire à la fois en termes de pratiques que d’attitude, de valeurs partagées. Rebecca Brodskis Les feuilles mortes, courtesy l’artiste, By Lara Sedbon galerie Prochain Hors les murs au Hangar Belle de Mai C’est Justine Bergerot qui met généreusement à disposition ce lieu. L’évènement sera en lien avec le lancement du PAC fin avril. Comme l’espace est très grand, 2000m2, nous allons ouvrir à des invités de chacun.e des artistes, pour réunir un total de 30 artistes. Ce qui est agréable à Marseille est de ne pas avoir à courir après l’argent. Tout reste accessible. Nous avons encore le temps de vivre sans avoir à chercher quelque chose d’uniquement profitable ! Vos projets Je prépare mon prochain solo show à la galerie Fabienne Levy en juin, juste avant la foire de Bâle. Après Lausanne, Fabienne Levy a ouvert un 2ème espace à Genève, quartier des Bains. Elle fonctionne entre les deux villes à la fois dans l’idée que les gens se déplacent dans les deux villes et voient deux expositions différentes. Le titre sera « Together seperated » autour de ces moments de partage et d’extrême solitude contemporaine. Je suis repartie de mes lectures d’adolescentes comme Baudelaire et ses poèmes avec « la vapeur rouge » et cette ivresse, ce spleen. Vos portraits sont animés d’un regard très singulier, comme éclairé de l’intérieur On me le dit souvent. J’aime bien partir de la réflexion que l’on a de l’œil comme par exemple, lorsque l’on est ébloui par le soleil, on ne garde qu’une auréole de lumière. Rebecca Brodskis, Agatha, courtesy l’artiste Retour sur vos années de formation J’ai commencé à 18 ans par la Central St Martin School à Londres et réalisé que cela ne me correspondait pas. La pratique de la peinture n’y était pas du tout encouragée. Après Londres je suis partie à New York et suis devenant l’assistante de l’artiste norvégien, Lars Laumann (Maureen Paley Gallery) à la suite d’une rencontre à la Gagosian Gallery. De retour en Europe, je me suis installée à Berlin et ai commencé un cursus en sociologie à distance (Master sur le thème de la crises sociale). Le contexte était très stimulant et nous avons lancé un collectif avec des expositions underground dans des lieux immenses. J’y suis restée 5 ans. Au moment du Covid j’ai réalisé qu’avec 2 enfants, Paris ne présentait plus d’intérêt. Je ne pensais pas apprécier autant Marseille ayant eu l’habitude des grandes capitales. Ce qui manque ici ce sont les galeries et les expositions. Dans l’atelier de Rebecca Brodskis, Ateliers Lautard, Marseille photo MdF Pourquoi la peinture ? Ma grand-mère était peintre et j’ai grandi dans les ateliers et entourée de peintres. Comment avez-vous rencontré Lara Sedbon ? J’ai rencontré Lara Sedbon par l’intermédiaire d’Alain Quemin qui est critique d’art. Elle commençait son projet. Nos liens ont grandi et évolué vers une amitié. Rebecca est représentée par les galeries Kristin Hjellergerge (Londres, Berlin, Miami) By Lara Sedbon (Paris) et Fabienne Levy (Genève, Lausanne). INFOS PRATIQUES : Comment on s’aime ? Expo collective La Sucrière Les Ateliers Lautard – les 1 ans ! 23 rue Lautard, Marseille http://pacoff.org/participante_2024/les-ateliers-lautard/ https://www.residenceresiliente.org/les-ateliers-lautard Hors les murs : https://www.lafriche.org/evenements/artists-run-space Marque-page0
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