Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey 3 jours ago
Carte blanche à Lise Bruyneel : Détourner la Photographie, Chasser les images. L’iconographie, ou l’écriture en Images 4 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 2 heures ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 1 jour ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 2 heures ago
Rencontre Victorine Grataloup, Triangle-Astérides les 30 ans, « Comme un printemps, je serai nombreuse », Panorama, Friche la Belle de Mai 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsTout au long du mois de mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous partagerons avec vous une sélection d’ouvrages de femmes photographes réalisée par des éditrices françaises. Pour poursuivre ce dossier éditorial, c’est Véronique Prugnaud, co-directrice de publication de The Eyes publishing qui a décidé de nous présenter l’ouvrage Bolol publié aux éditions Cécile Fakhoury. Dans ce livre qui a bénéficié de la Bourse du Premier Livre Eyes Wide Open, Eva Diallo suit les routes migratoires terrestres de l’Afrique vers l’Europe. J’ai découvert le travail d’Eva Diallo en 2023 à l’occasion du jury des Bourses du 1er livre photo. La jeune photographe suisse-sénégalaise, née en 1996, est diplômée en photographie du Centre d’Enseignement Professionnel de Vevey en Suisse. En 2017, elle assiste l’artiste Samuel Gratacap dans un projet photographique autour des camps de réfugiés disséminés dans la région des Pouilles, au Sud de l’Italie. Eva Diallo choisit ensuite, dans une forme de continuité, de se rapprocher de sa famille en s’installant à Saint-Louis du Sénégal et de consacrer ses recherches artistiques à la question de la migration clandestine. C’est en écoutant le récit de ses deux cousins partis du Sénégal en Italie à dix ans d‘intervalle, que naît Bolol, un projet intime au long court. Couverture Bolol, Eva Diallo A la rencontre de ses images, j’ai tout de suite été saisie par la poésie et la sensibilité de son esthétique. Bolol, qui signifie en peul, le chemin ou la route, est saisissant de justesse et de singularité. C’est en puisant dans sa propre histoire familiale qu’Eva Diallo retrace le parcours de deux cousins traversant six pays et deux continents, du Sénégal au sud de l’Italie en passant par le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Libye. Eva Diallo parle de façon détournée de la migration clandestine, directement du point de vue du continent africain plutôt qu’à partir d’une perspective occidentale. Elle donne une voix à celles et ceux dont l’histoire a été fragmentée par les migrations et les silences familiaux. « Bolol » © Eva Diallo De 2018 à 2023, Eva Diallo réunit ainsi des centaines d’images prises au téléphone portable et au moyen format argentique. À travers les récits de ses cousins, leurs histoires et leurs souvenirs, elle retrace en images leur parcours tout en restant consciente de son propre statut, celui d’une femme métisse détentrice un passeport européen. À chaque étape, du Sénégal à l’Italie, la photographe s’immerge dans le lieu pour mieux en comprendre les mécanismes et en saisir l’atmosphère. Il en résulte un livre, Bolol, un récit de douceur et de poésie, mais aussi de détresse, de risque et d’injustice, Entre photos de famille, reportages urbains, images aériennes et portraits, le livre est construit de façon organique, en plusieurs chapitres, proposant une écriture parfois purement documentaire d’autres fois plus abstraite selon les espaces traversés, qui impose à chaque étape le temps de lire et incite à l’imagination. « Bolol » © Eva Diallo Si Bolol est d’abord l’inspiration d’une histoire familiale, celle d’Eva Diallo, c’est aussi l’histoire de milliers d’autres voyageurs. Ce livre est un hommage tous ceux qui traversent chaque jour le continent africain pour rejoindre l’Europe, un hommage à tous ceux qui ont tout risqué pour atteindre leur but, celui d’un monde espéré meilleur. A travers ce projet, Eva Diallo s’impose comme une photographe engagée, dont le regard singulier et artistique l’inscrit parmi les jeunes espoirs de la photographie contemporaine. À PROPOS DE THE EYES PUBLISHING : La société The Eyes Publishing développe des projets d’éditions, des actions de conseils et d’événements dans le domaine de la photographie et des arts visuels. The Eyes est une revue annuelle bilingue et une plateforme pour explorer et mettre en lumière la photographie sous toutes ses formes. Chaque année, TE Publishing édite la revue The Eyes, des monographies, des objets d’artistes et des essais autour de l’image et de la photographie. Elle participe à des foires et festivals en France et à l’étranger pour promouvoir ses éditions (Rencontres d’Arles, Unseen, Paris Photo…). La maison d’édition est dirigée par Véronique Prugnaud & Vincent Marcilhacy, directeur·ices de publications. https://theeyes.eu/ INFORMATIONS PRATIQUES Bolol Eva Diallo Éditions Cécile Fakhoury Parution : 2024 209 pages, 29,7 x 23 CM ISBN: 978-2-493879-05-9 64€ https://cecilefakhoury.com/publications/27-eva-diallo-bolol-editions-cecile-fakhoury/ À LIRE Khashayar Javanmardi, Stéphanie Lacombe et Eva Diallo récompensé·es à la seconde édition des Bourses du 1er livre photo Rencontre avec Véronique Prugnaud. Première édition d’un mentorat pour les femmes photographes Véronique Prugnaud et Vincent Marcilhacy sont nos invités de la semaine Marque-page0
L'Interview Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart La 15ème édition du festival Circulation(s) réunit 23 photographes internationaux du 5 avril au 1er juin au CENTQUATRE-Paris avec un focus sur ...
News Coupes budgétaires : L’Espace St Cyprien en danger Depuis les annonces gouvernementales successives sur la situation budgétaire de notre pays, les décisions ne se font pas attendre, qu’elles soient au ...
L'Invité·e Carte blanche à Pierre Ciot : Les 20 ans de Divergence Pour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe reporter et président de la Saif, Pierre Ciot nous présente ...
L'Edition S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Coups de Cœur de Pierre Ciot : le Printemps Photographique de Pomerol et Mélanie-Jane Frey 3 jours ago
Carte blanche à Lise Bruyneel : Détourner la Photographie, Chasser les images. L’iconographie, ou l’écriture en Images 4 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 2 heures ago
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 1 jour ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 2 heures ago
Rencontre Victorine Grataloup, Triangle-Astérides les 30 ans, « Comme un printemps, je serai nombreuse », Panorama, Friche la Belle de Mai 4 jours ago