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Partager Partager Temps de lecture estimé : < 1minGarry Winogrand, Untitled, Women are Beautiful, 1967. Courtesy Galerie Rouge Le 19 mars 1984, le photographe américain, Garry Winogrand, meurt à Tijuana à l’âge de 56 ans. Il compte parmi les principales figures de la street photography américaine. Jusqu’au week-end dernier, la galerie rouge présentait une sélection de ses tirages dans le cadre de son exposition collective « American Street Photography – 1950’s-1970’s ». Garry Winogrand affirmait prendre des clichés pour voir « à quoi ressemble le monde quand il est photographié ». INFORMATIONS PRATIQUES La Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris jeu23jan(jan 23)11 h 00 minsam15mar(mar 15)19 h 00 minAmerican Street Photography - 1950's-1970'sLa Galerie Rouge, 3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris Détail de l'événementPhoto : Joseph Sterling, The Age of Adolescence, 1961 © Estate of Joseph Sterling La Galerie Rouge vous invite à une immersion dans la photographie de rue américaine des années 1950 Détail de l'événement Photo : Joseph Sterling, The Age of Adolescence, 1961 © Estate of Joseph Sterling La Galerie Rouge vous invite à une immersion dans la photographie de rue américaine des années 1950 à 1970. « American Street Photography » est une exposition collective qui réunit des photographes majeurs de ce genre photographique tels que Louis Faurer, Jill Freedman, Dave Heath, Danny Lyon, Joseph Sterling et Garry Winogrand. Malgré leurs différences, ces photographes ont essayé, chacun à leur manière, de capter « l’esprit du peuple américain », dans ses hauts et ses bas, à travers le portrait d’anonymes. La rue a été leur terrain de jeux photographiques et leur a permis de témoigner d’une époque traversée par de grands bouleversements : de l’Amérique glorieuse d’après-guerre, à l’Amérique militante marquée par l’émancipation des minorités raciales et la révolution féministe, à l’Amérique désillusionnée des années 1970. Parmi les photographes de l’exposition, certains se font les observateurs discrets du monde qui les entoure ; d’autres au contraire entrent en confrontation avec lui, et adoptent parfois une démarche militante. Tous et toutes ont refusé la prétendue objectivité du médium pour offrir un regard personnel sur leurs contemporains et le monde dans lequel ils évoluent. Cela s’est fait par le choix d’une esthétique spontanée où les photographies, pour la plupart prises sur le vif, ne font aucune concession aux personnes photographiées. La rue devient ainsi le théâtre d’une société à la fois déchirée et rassembleuse, confiante et inquiète. Louis Faurer (1916 – 2001) s’installe à New York en 1947 où il photographie un seul et même sujet : la foule des passants et des noctambules de Times Square. D’une profonde honnêteté, il rejette l’outrance ou l’obscénité d’une scène trop violente et préfère se focaliser sur l’individu, ses failles et ses tourments. Dave Heath (1931-2016) arrive à New York en 1957 et rejoint le Greenwich Village Camera Club où il côtoie, entre autres, Garry Winogrand, Lee Friedlander, Weegee. Son travail sur la Solitude, qui aboutira à la publication de Dialogue With a Solitude (1965), reflète l’esprit de son époque et les fractures de l’Amérique d’après-guerre. Il explique « Mes photos ne sont pas sur la ville mais nées de la ville. La ville moderne comme scène, les passants comme acteurs qui ne jouent pas une pièce mais sont eux-mêmes cette pièce. […] Baudelaire parle du flâneur dont le but est de donner une âme à cette foule ». Joseph Sterling (1936-2010), jeune étudiant à l’Institute of Design de Chicago à la fin des années 1950, réalise une série photographique intitulée The Age of Adolescence (1959-1964). Il photographie la vie d’une jeunesse en pleine révolution culturelle dans la rue, les salons de tatouages ou les bals d’étudiants. Intéressé par cet âge incertain où les protagonistes sont pris entre affirmation de soi et inquiétude, il fait également le portrait, en creux, de l’Amérique de cette époque. Garry Winogrand (1928-1984), est un photographe de rue prolifique, pionnier d’une esthétique spontanée, rapide, sortant son appareil photographique dès qu’une scène lui semble intéressante. Ses photographies sont souvent décentrées, et nous montrent des passants inconnus surpris ou ignorants l’appareil photographique qui enregistre pourtant leurs gestes, attitudes et interactions. Ses oeuvres sont sans concession mais ne manquent pas de sentiments que ce soit la tendresse, l’ironie ou la tristesse. L’oeuvre de Jill Freedman (1939-2019) se caractérise par une volonté d’être au plus près de ceux et celles qu’elle photographie afin de restituer les relations humaines dans toute leur complexité. Farouchement indépendante et ouverte d’esprit, Jill Freedman a photographié New York pendant trois décennies, sa frénésie, ses personnages hauts en couleur, sa violence mais aussi les relations tendres et fraternelles qui lient ses habitants. Elle expliquait ainsi : « C’est le théâtre de la rue, plus c’est bizarre, mieux c’est. » (« It’s the theater of the streets, the weirder, the better »). Enfin Danny Lyon (1942-) est sans doute le plus engagé de tous ces photographes, menant des investigations photographiques au même titre que le ferait un journaliste. Il suit pendant plusieurs années des communautés marginales dont il partage le quotidien. En 1965, Lyon rejoint le “Chicago Outlaws Motorcycle Club” dont il tire The Bikeriders (1968), un ouvrage qui mêle photographies et récits intimes. Avec Conversations with the Dead (1971), il s’intéresse aux conditions de vie dans les prisons texanes où il passe deux ans à documenter la réalité carcérale. Dates23 Janvier 2025 11 h 00 min - 15 Mars 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 ParisOther Events La Galerie Rouge Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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