Carte blanche à Nathalie Bocher-Lenoir : Des associations pour la reconnaissance des photographes 4 jours ago
Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 1 jour ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 3 heures ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsAu moins 3 bonnes raisons d’aller au Centre Pompidou Metz autour de la chorégraphie de lumière de l’artiste britannique Cerith Wyn Evans, d’une nouvelle cartographie décoloniale par le commissaire Manuel Borja-Villel, ancien directeur du musée Reina Sofia de Madrid et du ballet coloré multisensoriel de l’artiste allemande Katharina Grosse. « lueurs empruntées à METZ » Cerith Wyn Evans Cerith Wynn Evans vue de l’exposition lueurs empruntées, Centre Pompidou Metz courtesy the artist, White Cube, Marian Goodman Galleryphoto Lewis Ronald Cerith Wynn Evans vue de l’exposition lueurs empruntées, Centre Pompidou Metz courtesy the artist, White Cube, Marian Goodman Galleryphoto Lewis Ronald L’exposition propose un véritable voyage sensoriel, entre la lumière, le son et la matière. Une calligraphie lumineuse alchimique régie par une série de déformations imperceptibles au premier regard. Le parcours intervient dès le Forum et se prolonge toute la galerie 3. Pour le Forum l’artiste imagine une recréation des jardins d’hiver en hommage à Marcel Broodthaers qu’il vénère. Le motif du palmier renvoie à la colonisation belge et marchandisation de la nature. De plus des colonnes d’inspiration dorique s’inscrivent dans l’histoire classique du musée même si leurs ampoules sont obsolètes. De fausses caisse d’emballages complètent le dispositif. Dans la galerie 3, cinq colonnes s’allument et s’éteignent par séquence entre aveuglement et transparence selon un rythme impossible à déterminer. Un instrument hybride est constitué de tubes de cristal qui inspirent et expirent l’air comme le feraient des poumons. Les nombreuses sculptures en néon utilisées par l’artiste reposent sur les propriétés magiques de ce gaz, des énergies mystérieuses. Leur calligraphie reprend les chorégraphies stylisées du théâtre nô. Quant aux lustres, ils transposent le son en lumière selon un rituel animiste. Les pare-brise de voitures et de camions fissurés renvoient aux écrans de téléphone et à La Mariée mise à nu par les célibataires, même de Duchamp. Les boucles aléatoires et les distorsions sonores évoquent un monde en constante évolution, une fragmentation de l’écho, où la perception devient incertaine. La matière extensive pourrait aussi faire référence à l’extension de l’œuvre dans l’espace, brouillant les frontières entre ce qui est perçu et ce qui est réel face aux grandes baies vitrées sur la ville de Metz. Ces éléments créent un espace éblouissant où les visiteurs sont invités à expérimenter non seulement visuellement, mais aussi auditivement, des effets psychologiques qui bouleversent la notion de temporalité selon la doctrine du panpsychisme d’un univers régit par la conscience et la cognition. Une symphonie de la distorsion et de l’enchevêtrement. Olivier Marboeuf, « Péyi en retour », 2024-2025 Production Centre Pompidou-Metz, Photo Marc Domage, Exposition Après la fin 2025 « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » A l’invitation de Chiara Parisi, Manuel Borja-Villel déroule au Centre Pompidou-Metz une histoire archipélique de la pensée et cartographie décoloniales en rupture avec la vision eurocentriste dominante. Sans chronologie ni chapitre, l’exposition interroge les mémoires invisibilisées et souterraines autour de constellations agissantes et subversives entre les corporéités Caribéennes, les rituels afro-brésiliens, les abysses de l’Atlantique autour de 40 artistes et voix diasporiques internationaux. Son titre nous donner des cartes à jouer dans ce qui représente un vaste puzzle qui déjoue nos attentes. Ahlam Shibili, « Occupation », Al-Khalil/Hébron, Palestine 2016-2017Copyright the artist Photo Marc Domage, Exposition Après la fin 2025 Centre Pompidou Metz M’barek Bouhchichi, « Reprendre les gestes interrompus », 2023Collection de l’artisteCopyright : © M’barek Bouhchichi © Centre Pompidou-Metz / Photo Marc Domage / Exposition Après la fin / 2025 « Danser les étoiles », Katharina Grosse, Centre Pompidou Metz Katharina GrosseDéplacer les étoilesPhoto: Jens ZieheCourtesy Centre Pompidou- Metz; Gagosian; Galerie Max Hetzler; Galerie nächst St. Stephan Rosemarie Schwarzwälder(C) Adagp, Paris 2024 L’artiste allemande investit le Parvis, la Grande Nef et le Forum du Centre Pompidou avec des installations magistrales en réponse au lieu. Si l’installation dans le Forum, the Bedroom visible depuis le 1er juin 2024 a cédé la place aux incandescences de Cerith Wyn Evans, le projet pour la Grande Nef qui se déploie jusque sur le Parvis est très impactant. Se déployant sur 8 250 m², le grand drapé suspendu dessine un paysage ondoyant annoncé par une installation végétale. Des arbres en provenance de la Forêt noire mêlés à des souches et des troncs sortent d’un mur blanc immaculé. Le tout en équilibre précaire. Puis l’on aperçoit des trouées de couleurs qui s’échappent de ce qui ressemble à un rideau de théâtre. Jouant de nos perceptions et émotions, l’artiste déploie un espace éphémère, une véritable déflagration. Le titre est inspiré par le ciel de Sydney à l’occasion de son exposition à Carriageworks en 2018 mais aussi des sphères de l’Europe comme le souligne Chiara Parisi, commissaire de l’exposition qui a suivi la carrière de l’artiste depuis leur rencontre à la Villa Médicis. Des couleurs pulvérisées à l’aérographe selon le procédé qu’elle choisit pour un univers en expansion que l’on peut parcourir, toucher, ce qui rare, voir interdit en général pour une œuvre d’art. Comme si on rentre dans le ventre d’une baleine résume Chiara Parisi. En réponse à l’architecture de Shigeru Ba, un glissement est opéré jusqu’au parvis. Qu’elles soient dissonantes ou harmonieuses, toutes les couleurs sont confrontées les unes les autres dans une négociation perpétuelle. Pour la Fondation Louis Vuitton, Katharina Grosse a réalisé la commande in situ Canyon pour une mise en abyme verticale du bâtiment parisien et également à Venise à l’occasion de la 59ème Biennale. INFOS PRATIQUES : « Danser les étoiles », Katharina Grosse Jusqu’au 24 février 2025 « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » Jusqu’au 1er septembre Catalogue éditions Centre Pompidou-Metz, 39 euros, disponible à la librairie Cerith Wyn Evans « lueurs empruntées à METZ » Catalogue éditions Centre Pompidou-Metz 35,00 €, disponible à la librairie Jusqu’au 14 avril 2025 https://www.centrepompidou-metz.fr/fr/programmation/exposition Lors de votre venue n’hésitez pas à découvrir également le Frac Lorraine dans le centre de Metz près de la cathédrale, qui propose une exposition collective sur la nature ambiguë des images. Une jolie vidée pour ces vacances de février ! https://www.fraclorraine.org/exhibition/pause/ Marque-page0
News Le Prix Women In Motion 2025 remis à la photographie Nan Goldin La conférence de presse présentant la future édition du festival des Rencontres d’Arles s’est déroulée en fin de semaine dernière et à ...
L'Invité·e Carte blanche à Hervé Castaing : Destination Lanzarote Pour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, Hervé Castaing – fondateur de la galerie Mostra à Nantes, nous présente ...
Interview Art Contemporain Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » Le vaisseau mutant, xeno-espace du Centre Wallonie Bruxelles depuis son ré-amarrage à Paris, se déploie au rythme de différentes méta-saisons conçues par ...
Actu Art Contemporain « Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce
Actu Art Contemporain Nouvelle Saison au Palais de Tokyo : Radioscopie de la joie collective, Raphaël Barontini…
Actu Art Contemporain Le Nouveau Printemps de Toulouse par Kiddy Smile : « réinventer une culture de l’amour »
Carte blanche à Nathalie Bocher-Lenoir : Des associations pour la reconnaissance des photographes 4 jours ago
Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 1 jour ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 3 heures ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 4 jours ago