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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPortrait d’enfance d’Anaïs Viand C’est la journaliste et curatrice indépendante Anaïs Viand qui vous accompagnera dans cette nouvelle semaine. Ancienne rédactrice en chef de site web de Fisheye, Anaïs a quitté la capitale pour vivre à Lyon et s’ouvrir à de nouvelles pratiques artistiques. Elle poursuit cependant son exploration du médium photographique mêlant écriture, projets d’expositions ou encore d’éditions. En décembre, le 3ème numéro de Chabe ! une revue 100% lyonnaise est paru et Anaïs en a assuré la direction artistique et la rédaction en chef adjointe. Actuellement et jusqu’au 15 mars, la galerie Le Bleu du Ciel présente l’exposition collective « Affluents » dont elle a réalisé une partie de la curation. Jusqu’à vendredi, elle partagera avec nous un peu de son univers. Je n’ai jamais emprunté le vieil argentique de mes parents, ou encore écumé tous les livres photos de la bibliothèque. Au lycée, je consacre mon temps libre à mes entraînements d’escalade. Un an de prépa éco – je me demande encore aujourd’hui comment j’ai pu tenir l’année entière. Et puis, je rentre à Sciences Po Grenoble. Besoin vital de me rapprocher des montagnes – d’aller skier et grimper quand l’envie me prend. Il faut dire que j’ai repéré le master Direction de projets culturels aussi, car je veux, à l’époque, diriger un théâtre. La faute à Ionesco. Après 6 mois à Montréal au sein de la Direction Culture et patrimoine, je m’installe à Paris. Une ville-étape plus que nécessaire pour qui se cherche un futur dans le monde de la culture. Je fais mes premières armes dans une agence d’ingénierie culturelle et travaille ensuite pour deux compagnies de théâtre où j’explore tous les métiers du spectacle vivant – depuis l’administration à la production en passant par l’accompagnement de comédien·ne·s dans le montage de dossiers financiers. Un an me suffira pour savoir que j’ai besoin d’autre chose, intellectuellement et physiquement. Le travail classique de bureau n’est pas fait pour moi. Je prends connaissance trop tard des parcours universitaires en journalisme culturel. Je choisis alors de m’inscrire en Master de littérature française et francophone, à Cergy-Pontoise. Sans doute la meilleure année universitaire de ma vie tant les rencontres et les lectures m’ont transporté. Sur mon temps libre, j’écume les théâtres parisiens et les musées. Je rédige mes premières critiques de pièces de théâtre. Si je suis bien incapable de citer l’exposition photo ni le travail qui m’amènera à réaliser un stage au sein d’Actuphoto, je sais que je ne suis pas là par hasard. S’en suit un second stage au sein de Fisheye, qui deviendra la manufacture des écritures visuelles. Coup de cœur instantané pour cette rédaction qui défriche les talents. J’y apprends la notion de curation et je précise mon regard et mon écriture. On me fait confiance si bien que je deviens la rédactrice en chef du site pendant près de cinq ans. Une équipe de rêve, des rencontres passionnantes, mais l’appel de la montagne est trop fort et je décide, en novembre 2022, de quitter mon poste et de m’installer à Lyon. En indépendante. Je poursuis aujourd’hui mes activités de journaliste spécialisée dans la photo pour la presse nationale, mais pas seulement. Je m’ouvre à d’autres pratiques artistiques et je couvre des sujets d’actualité. J’ai trouvé un équilibre entre ma présence sur le terrain et mes temps de recherche et d’écriture. Je réponds à des commandes de textes pour des ouvrages et catalogues d’exposition, et je suis présente lors d’évènements photo, à l’occasion de jurys, et lectures de portfolios. J’anime des tables rondes aussi. J’aime toujours autant dialoguer sur les nouvelles pratiques photographiques et les motivations de celles et ceux qui parviennent à retranscrire les enjeux de nos sociétés. Localement, je m’implique dans des projets d’édition et d’exposition. Pour Chabe ! par exemple, revue 100% lyonnaise, j’ai assuré la direction artistique et la rédaction en chef adjointe du tome 3. J’ai également assuré le commissariat d’une exposition au sein du Bleu du ciel. J’aime concevoir et développer un projet depuis ses phases de sélection jusqu’au temps de monstration. J’ai aussi développé une activité d’accompagnement pour des photographes désireux·ses d’approfondir leur écriture personnelle. Je mets à leur disposition mes compétences et ma sensibilité, autrement dit, je leur propose divers services en fonction des besoins exprimés. En parallèle, je collabore auprès du milieu scolaire en animant un certain nombre d’ateliers EMI (éducation aux médias et à l’information) auprès d’élèves d’écoles élémentaires, de collégiens et de lycéens. Désormais, la transmission m’est aussi importante que l’écriture. Le portrait chinois d’Anaïs Viand Si j’étais une œuvre d’art : La pièce de théâtre Je suis Fassbinder, de Falk Richter, Stanislas Nordey. Si j’étais un musée ou une galerie : Le Magic Gardens, à Philadelphie. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): une écrivaine (je finalise mon premier projet d’écriture, mais chut… !) . Si j’étais un livre : À propos d’amour, Bell Hook. Si j’étais un film : Parasite, un chef d’œuvre qui en dit long sur la complexité de nos sociétés !. Si j’étais un morceau de musique : Rome – Solann, English Man in New York – Sting ou bien encore La grande cascade de René Aubry. Impossible de choisir… Si j’étais une photo accrochée sur un mur : une des images de Douglas Mandry ! Si j’étais une citation : « J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence », Anatole France. Si j’étais un sentiment : l’empathie. Si j’étais un objet : un noeud de chaise (est-ce que je triche ?). Celui-là même qui me relie à la vie ! Si j’étais une expo : Galleria, Eva Jospin, Musée de la Chasse et de la nature, 2022 (pas une expo photo, est-ce trop facile ?) Si j’étais un lieu d’inspiration : la montagne – été comme hiver ! Si j’étais un breuvage : jus de pomme artisanal ou un pastis, selon l’heure et le contexte ! Si j’étais une héroïne : Eugène Ionesco ou peut-être bien Alexandra David-Néel. Si j’étais un vêtement : mon legging d’escalade – je préfère le confort au style ! CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Carte blanche à Anaïs Viand : Merci ! (mardi 4 février 2025) • Carte blanche à Anaïs Viand : Remonter la rivière, Sébastien Erôme (mercredi 5 février 2025) • Carte blanche à Anaïs Viand : Les source intranquilles, Raphaëlle Peria (jeudi 6 février 2025) • Carte blanche à Anaïs Viand : Être femme et indépendante et non parisienne et jeune (vendredi 7 février 2025) INFORMATIONS PRATIQUES Le Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine12, rue des fantasques 69001 Lyon jeu09jan(jan 9)14 h 30 minsam15mar(mar 15)19 h 00 minAffluentsExposition collectiveLe Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine, 12, rue des fantasques 69001 Lyon Détail de l'événementPhoto : © La vie des Mariniers sur la Saône, Jacques Revon, 1979 Regards à l’affluence de l’eau et de l’architecture En ce début d’année 2025, le Bleu du Ciel, ouvre Détail de l'événement Photo : © La vie des Mariniers sur la Saône, Jacques Revon, 1979 Regards à l’affluence de l’eau et de l’architecture En ce début d’année 2025, le Bleu du Ciel, ouvre sa programmation avec une exposition collective organisée en partenariat avec la revue CHABE! qui présente le numéro #3 de sa collection autour de la notion de Vintage. L’exposition Affluents croise les recherches de plusieurs artistes autour de l’eau et du bâti. Les fleuves dans leur parcours ondulent dans la société humaine. Ils façonnent l’architecture des villes qu’ils traversent, parfois de façon invisible dans les réseaux hydrologiques souterrains, autant qu’ils sont bouleversés par l’activité humaine. Pierre Suchet a travaillé sur les rivières Furan et Besbre. En utilisant une chambre photographique, il a pu suivre avec lenteur les cours d’eau, les a traqués consciencieusement depuis leurs sources et dans leur parcours urbain souterrain. Jacques Revon présente un travail sur les mariniers de la Saône à Lyon, à la fin des années 70. Photographies inédites, elles sont enfin dévoilées au public, dans la grande tradition humaniste en noir et blanc. À ses côtés, Bastien Doudaine évoque, à la manière d’une enquête, un travail documentaire en couleur autour des eaux polluées par l’industrie au sud de Lyon. Rejetées dans le Rhône, elles ont provoqué des problèmes sanitaires au sein de la population avoisinante. Pierre Vallet, quant à lui, apporte un regard singulier sur le travail de ceux qui imaginent les édifices. Il illustre dans une esthétique rigoureuse faite de lignes et de contrastes, les monuments et bâtiments d’architecture de ces maîtres… d’oeuvre. Gilles Verneret DatesJanvier 9 (Jeudi) 1 h 30 min - Mars 15 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine12, rue des fantasques 69001 Lyon Le Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine12, rue des fantasques 69001 LyonOuverture du mercredi au samedi de 14h30 à 19h Entrée gratuite Get Directions CalendrierGoogleCal https://chabe.sumupstore.com/article/chabe-numero-3-prevente Marque-page0
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