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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsLaetitia Boulle, portrait d’enfant, 5 ans Cette semaine, avant notre pause automnale, nous recevons Laetitia Boulle, Directrice de La Maison de l’Image de Grenoble qui organise actuellement la 12ème édition du Mois de la Photo sur la thématique des « Transitions » avec l’exposition des cinq lauréats de l’appel à projets et un programme réunissant plus de 20 artistes photographes invités présentés sur la métropole grenobloise. Laetitia Boulle nous accompagne jusqu’à vendredi à travers ses cartes blanches éditoriales. Aujourd’hui, faisons plus ample connaissance en découvrant son portrait chinois. Mon premier émoi artistique nait dans les yeux noirs de Mme Intrator, professeure de français, qui anime le club théâtre au collège. La découverte du répertoire grinçant et satirique de Georges Courteline me comble de joie et me fait rêver dès 11 ans de devenir comédienne et metteure en scène. D’une adolescence aux Antilles, je reste imprégnée des couleurs et des sensations, amoureuse de la littérature antillaise et sud-américaine. Aimé Césaire, Patrick Chamoiseau, René Depestre, Édouard Glissant… sont parmi les auteurs qui ont accompagné ma quête d’identité et m’ont éveillée à la pensée créole du Tout-monde et du métissage des arts et des langages. Après des études de droit, de premières armes au conservatoire d’art dramatique de Grenoble et le bouillonnement créatif d’une association interuniversitaire nommée “Arts Mêlés”, je rejoins à 25 ans l’aventure artistique naissante d’une compagnie de théâtre itinérant. Portés par l’utopie de la troupe, l’imaginaire puissant du chapiteau et l’esprit libertaire hérité de la bohème, nous empruntons des chemins nomades à la croisée du cirque, du théâtre et des arts visuels pendant une quinzaine d’années. De ces années d’expérimentations, à la recherche d’un “Holly theatre” façon Peter Brook qui ouvrirait “un même champ de possibles et de responsabilités du côté de l’acteur et du spectateur”, je garde enracinée la volonté de fabriquer de la relation dans les communautés humaines à travers mes engagements professionnels et associatifs. Un pas de côté et une reprise d’études avec un Master Direction de projet culturels me font bifurquer en 2014 vers les arts visuels et d’autres univers culturels, auprès d’une cinémathèque, un laboratoire de recherche arts-sciences, ou l’Observatoire des politiques culturelles. Directrice de la Maison de l’Image de Grenoble depuis 2021, je mets aujourd’hui mes compétences au service d’une équipe et d’actions attentives à la qualité du lien avec les habitant·es du quartier sensible de La Villeneuve. Nous invitons les habitant·es à concevoir avec nous la scénographie d’expositions photographiques, à créer des émissions TV de quartier ; nous animons un tiers-lieu culturel, le médialab Studio 97, espace d’accompagnement et d’émergence de projets photographiques et audiovisuels (https://www.maison-image.fr). Cette envie d’allers-retours curieux, enthousiastes et sensibles avec les publics, s’inscrit en plein dans “Le Mois de la Photo”, qui prend place chaque année dans la métropole grenobloise. Coup de projecteur sur la création photographique contemporaine, le festival interroge notre relation à l’image et suscite le dialogue avec les pratiques contemporaines. Pour cette édition, nous avons choisi la thématique des transitions : elle permet de capturer des moments de changement et d’évolution de la vie humaine, de la nature et du monde, des métamorphoses et aussi des adaptations plus subtiles et symboliques. C’est un plaisir de présenter, tout au long de cette semaine, quelques-uns des coups de cœur photographiques de cette 12e édition du Mois de la Photo dans 9 LIVES magazine ! https://www.maison-image.fr/ Le portrait chinois de Laetitia Boulle Si j’étais une œuvre d’art : Spiral Jetty de Robert Smithson. Si j’étais un musée ou une galerie : Le Musée National du Cinéma à Turin. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): George Sand ou Gena Rowlands. Si j’étais un livre : Cent Ans de solitude de Gabriel García Márquez. Si j’étais un film : Le Conte des contes de Youri Norstein. Si j’étais un morceau de musique : un morceau de jazz. Si j’étais une photo accrochée sur un mur : un paysage tropical. Si j’étais une citation : « la poésie est le journal d’un animal marin qui vit sur terre et qui voudrait voler » Carl Sandburg dans les carnets de poésie de René Depestre. Si j’étais un sentiment : la joie. Si j’étais un objet : une paire de lunettes. Si j’étais une expo : Phoenix de Noémie Goudal. Si j’étais un lieu d’inspiration : une source d’eau chaude. Si j’étais un breuvage : Un planteur. Si j’étais un héros : Wonder woman d’après mes (chouettes) filles ! Si j’étais un vêtement : un paréo multifonction. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Carte blanche à Laetitia Boulle : Le Mois de la Photo 2024. Focus sur Etienne Maury & Emmanuelle Blanc (mardi 15 octobre 2024) • Carte blanche à Laetitia Boulle : Le Mois de la Photo 2024. Focus sur Francesco Canova et Patrick Cockpit (mercredi 16 octobre 2024) • Carte blanche à Laetitia Boulle : Le Mois de la Photo 2024. Focus sur Angélin Girard et Alexandra Serrano & Simon Pochet (jeudi 17 octobre 2024) • Carte blanche à Laetitia Boulle : Focus sur La Maison de l’Image, une association atypique sur un territoire sensible (vendredi 18 octobre 2024) INFORMATIONS PRATIQUES Ancien Musée de Peinture9 Pl. de Verdun, 38000 Grenoble sam09novdim01décLe Mois de la Photo 2024TransitionsAncien Musée de Peinture, 9 Pl. de Verdun, 38000 Grenoble Détail de l'événementPhoto : Paysage du loup © Etienne Maury / item Pour sa 12e édition, Le Mois de la Photo se saisit de la thématique des transitions. À l’issue de l’appel à Détail de l'événement Photo : Paysage du loup © Etienne Maury / item Pour sa 12e édition, Le Mois de la Photo se saisit de la thématique des transitions. À l’issue de l’appel à projets lancé en mai 2024, cinq lauréat·es ont été retenu·es pour composer l’exposition collective de l’Ancien musée de Peinture, situé place de Verdun. Autant de regards attachés à nous montrer la métamorphose permanente du monde dans différentes dimensions. Étienne Maury, artiste invité de cette édition accompagne cette édition avec son regard sur les évolutions contemporaines des territoires de montagne et le retour du loup dans les Alpes. Plus de vingt artistes sélectionné·es composent un parcours d’expositions dans les lieux partenaires du festival sur la métropole grenobloise. transitions DU SAMEDI 9 NOVEMBRE AU DIMANCHE 1ER DÉCEMBRE 2024 Vernissage samedi 9 novembre 18h à l’Ancien musée de Peinture, place de Verdun Vingt-cinq partenaires sur la métropole (programmation en cours) Magasin CNAC – Minimistan – Maison Grenoble Montagne – Les Modernes – VOG – Centre Culturel Montrigaud – Espace Paul Jargot – Parc Jean Verlhac – Artothèque – MC2 – L’atelier Photo – Ex-Nihilo – CLIK Gallery – La Belle Électrique – Showcase – ESAD – Point Barre Photo – Tangibles – Essarter Éditions – Château Borel – La Rampe Notre intention est d’exprimer la complexité et la diversité d’expériences liées aux évolutions traversées par les sociétés contemporaines. En explorant leurs différentes dimensions, les artistes contribuent à sensibiliser le public face aux changements. Leurs oeuvres questionnent, dénoncent, mettent en débat, rendent sensible la transformation du monde en inventant de nouvelles manières de voir. Avec Paysage du loup, Etienne Maury interroge le retour de l’animal dans les Alpes et son empreinte qui trouble la montagne d’aujourd’hui. Le photographe poursuit ainsi sa démarche documentaire de long terme questionnant l’intégration des sociétés humaines à leur milieu de vie et les espaces en transitions. Non loin, Emmanuelle Blanc arpente aussi la montagne à pied et articule cinq années d’enquêtes et de recherches de terrain autour du massif montagneux des Diablerets, en Suisse, dont les glaciers abreuvent le Rhin et le Rhône. Devenir montagne, une histoire de résilience à partir d’un lieu qui cristallise nombre de questionnements sur le chamboulement climatique que nous vivons. De son côté, dans une nature accueillante et protectrice, Angélin Girard réalise une investigation autofictive d’une personne qui part à la recherche d’un territoire d’espérance où explorer sa transidentité. Plus au sud, reste-t-il des Indiens en Camargue ? Avec sa série Au-delà des soupirs et des ombres, Francesco Canova enquête et développe une recherche ludique, où toute narration devient un jeu de miroir, d’artifice et de fuite. Patrick Cockpit observe lui aussi les stigmates du passé sur un territoire, dans les villages espagnoles de « l’homme nouveau », imaginés par le gouvernement Franco entre 1945 et 1970. À travers une réappropriation plastique et sonore du terrain, Alexandra Serrano et Simon Pochet arpentent la plaine de Pierrelaye-Bessancourt pour leur projet Forêt Métropolitaine, une installation résultat d’un triple protocole de prise de vue, de prise de son et de mise au repos des photographies dans la terre même d’une forêt renaissante. Dates9 Novembre 2024 13 h 00 min - 1 Décembre 2024 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuAncien Musée de Peinture9 Pl. de Verdun, 38000 GrenobleOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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