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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, le responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, Christophe Calais, a choisi de nous présenter la photojournaliste de l’AFP, Olympia de Maismont. Installée au Burkina Faso depuis 2013 et qui vit aujourd’hui au Nigeria. Elle a notamment couvert le putsch manqué de septembre 2015, des attaques terroristes, les élections présidentielles et les coups d’état à Ouagadougou. Cette carte blanche est l’occasion d’apporter un éclairage particulier sur une des femmes photographes de l’agence, très minoritaires au sein de l’AFP. Un crocodile au bord d’un étang à Bazoulé, un village burkinabè qui partage volontiers son étang local avec des crocodiles « sacrés ». Selon la légende locale, la relation surprenante entre les villageois et les prédateurs remonte au moins au XVe siècle. Le village était alors en proie à une sécheresse atroce jusqu’à ce que les crocodiles conduisent les femmes vers un étang caché où la population pouvait étancher sa soif. Photo : Olympia de Maismont / AFP, 19 mai 2018. Deux burkinabè arborent des peintures corporelles pour montrer leur soutien aux militaires lors d’un rassemblement à Ouagadougou, le 19 février 2022. Photo : Olympia de Maismont / AFP. C’est par une photographie que j’ai connu Olympia de Maismont : « Deux burkinabè arborent des peintures corporelles pour montrer leur soutien aux militaires lors d’un rassemblement à Ouagadougou, le 19 février 2022. ». Un caddy observe la trajectoire de la balle frappée par un joueur au club de golf de Ouagadougou. Lorsque le Burkina Faso fait la une des journaux ces jours-ci, c’est généralement à cause des troubles ou des souffrances – son insurrection djihadiste, ses coups d’État militaires répétés ou encore une pauvreté écrasante.Mais sur un aspect fascinant, ce pays enclavé du Sahel est un leader mondial : son unique club de golf est un pionnier dans la conservation de l’eau pour ce sport « hydrovore ».Fondé en 1975, le Golf Club de Ouagadougou dispose d’un parcours de 18 trous et de deux parcours de neuf trous, tous certifiés par la fédération française de golf.Les visiteurs du club, situé au milieu des immeubles à la périphérie de la capitale burkinabè, sont souvent stupéfaits par la couleur fauve des parcours, qui est la teinte naturelle du Sahel.Ici, il n’y a pas de greens, mais des « bruns », et les fairways sont constitués de terre, de pierres et d’arbustes plutôt que de pelouses bien entretenues. Photo : Olympia de Maismont / AFP, 25 février 2023. People pose for a picture next to Thomas Sankara statue during the ceremony for the 34th anniversary of Thomas Sankaraís assassination, in Ouagadougou, on October 15, 2021. Thomas Sankara has been assassinated on October 15, 1987. (Photo by OLYMPIA DE MAISMONT / AFP) Je cherchais dans le flux intense de la production des photographes de l’AFP, un regard sur l’actualité pas forcément attendu chez un agencier. A l’AFP, une photo, c’est d’abord une info. Mais parfois – et de plus en plus avec la nouvelle génération de reporters-photographes -, à l’information s’ajoute la forme. On me demande souvent comment je fais pour sélectionner une image dans cet océan d’archives. Eh bien, je la regarde d’abord comme un photographe de terrain parce que je peux ressentir pourquoi et comment le photographe a cadré de cette façon, ensuite comme un rédacteur en chef pour son intérêt journalistique en me demandant si cette image ferait une bonne double-page d’ouverture dans un picture magazine ; enfin, comme un collectionneur : est-ce que je pourrais accrocher cette photographie dans mon salon et vivre avec cette œuvre ? Mais finalement, c’est la photographie qui vous choisit, je crois. Avec votre passé, vos références et expériences. Les jumelles Maeli et Maela Fofana posent lors d’une séance de portraits le premier jour de l’Aïd al-Adha, à Ouagadougou, le 9 juillet 2022.Photo d’OLYMPIA DE MAISMONT / AFP. Deux cousins de la famille Traoré posent lors d’une séance de portraits le premier jour de l’Aïd al-Adha, à Ouagadougou, le 9 juillet 2022.Photo d’OLYMPIA DE MAISMONT / AFP. Pour les photos d’Olympia, c’est bien sûr l’Afrique que je ressens à travers son travail. Une Afrique qui est de plus en plus compliquée à photographier pour un reporter, notamment dans le Sahel. Mais lorsqu’Olympia installe son mini-studio chez les gens le premier jour de l’Aïd al-Adha, à Ouagadougou, ce sont Malick Sidibé et Seydou Keita qui sont convoqués. Et avec les jumelles Maeli et Maela Fofana, c’est à Cathleen et Colleen Wade, les « identical twins » photographiées par Diane Arbus en 1967 que je pense. Autodidacte, Olympia de Maismont s’installe au Burkina Faso en 2013. Elle y débute sa carrière journalistique en tant que rédactrice au sein du Journal du Jeudi, un hebdomadaire satirique burkinabè. Ses chroniques sont signées sous le pseudonyme de Poug Neeré, « Jolie femme » en mooré, la langue la plus parlée du pays. Elle découvre la photographie en 2015 mais c’est en tant que journaliste reporter d’images qu’elle commence à collaborer avec l’Agence France-Presse. En 2018, toujours basée à Ouagadougou, Olympia devient photographe pour l’AFP. Sa connaissance pointue du contexte local, l’amène à couvrir notamment le putsch manqué de septembre 2015, les différentes attaques terroristes qui frappent la capitale burkinabè, les élections présidentielles de 2015 et 2020 et les deux coups d’état de 2022. A partir du coup d’état militaire d’octobre 2022, les accès au terrain et à l’information se compliquent, allant de pair avec les enjeux de sécurité liés aux attaques terroristes djihadistes dans la région. Aujourd’hui, Olympia de Maismont est basée à Lagos au Nigeria, toujours pour l’AFP. Elle y est photojournaliste et coordinatrice photo pour le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Ghana. En savoir plus : https://www.olympiademaismont.com/ Marque-page2
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