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NewsPhoto Actes de vandalisme homophobe au Pré-Saint-Gervais dans les expositions du festival Escale Photo La Rédaction12 juin 2024 Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsLa onzième édition du festival Escale Photo au Pré-Saint-Gervais s’est plutôt mal terminée, à l’image des élections au Parlement européen de ce week-end. Cette manifestation qui se tient tous les deux ans propose un parcours qui met à l’honneur la photographie sociale, graphique et sensible. La volonté du festival est de faire corps en montrant des relations qui se tissent, avec soi-même, avec les autres, avec le monde qui nous entoure, faire corps de façon intime ou collective pour parler d’héritage ou de mémoire. Un beau projet, mais c’était sans compter sur les individus qui sont venus dégrader les tirages du collectif lyonnais item… Le collectif item présentait son exposition « Habiller les voix nues », une rétrospective de 20 ans de photographie. Présentée ainsi « Ces clichés sont une porte d’entrée vers un dialogue entre celle et ceux que nous photographions et celle et ceux qui les regardent. », cette exposition se termine sur un acte de vandalisme, sur une partie des tirages exposés dans Jardin Aimé Césaire du Pré Saint Gervais. Photo dégradée exposition dans les rues du Pré-Saint-Gervais © collectif item Les dégradations commises ici portent clairement un caractère homophobe. Sur un panneau présentant des membres de la communauté LGBTQIA+ en France, en Roumanie, en Argentine et en Russie, les visages et le drapeau arc en ciel ont été recouvert et une injure y a été inscrite. La mairie du Pré St Gervais, a d’ores et déjà déposé une plainte contre X afin de dénoncer cet acte. Le collectif item souhaite rappeler que « chaque jour en France comme à ailleurs, les actes homophobes et transphobes oppressent et violentent une communauté. Quel que soit leur degré, c’est intolérable et celles-ci doivent cesser ! Nos travaux portent intrinsèquement des valeurs humanistes et souhaitent contribuer aux réflexions contre toutes les formes de discriminations. Cet évènement ne fait que renforcer notre volonté de porter dans l’espace public des problématiques qu’il nous semble important de rendre visible et d’accompagner dans leur diffusion. » INFORMATIONS PRATIQUES Festival Escale PhotoPré Saint-Gervais sam27avr(avr 27)10 h 00 minmar21mai(mai 21)18 h 00 minFestival Escale Photo 2024Faire corpsFestival Escale Photo, Pré Saint-Gervais Détail de l'événementTous les deux ans, le festival Escale Photo met à l’honneur la photographie au Pré Saint-Gervais. Pour sa onzième édition, le festival Escale Photo s’étend sur un parcours qui traverse Détail de l'événement Tous les deux ans, le festival Escale Photo met à l’honneur la photographie au Pré Saint-Gervais. Pour sa onzième édition, le festival Escale Photo s’étend sur un parcours qui traverse la ville entre le 193 et La Rutile Galerie, en passant par la bibliothèque municipale François Mitterrand ou le restaurant Le Préau, sans oublier La P’tite Criée, poumon de cette promenade visuelle. Avec pour thématique Faire corps, le festival présente, en intérieur et en extérieur, les travaux de 8 photographes ou collectifs professionnels. En partenariat avec Le 193, le parcours met à l’honneur une photographie sociale, graphique et sensible: faire corps en montrant des relations qui se tissent, avec soi-même, avec les autres, avec le monde qui nous entoure, faire corps de façon intime ou collective pour parler d’héritage ou de mémoire. Les expositions En noir et blanc ou en couleurs, la photographie saisit le corps dans tous ses états. ÀSaint-Ouen, les corps ne font qu’un avec un mythique stade de football (Red Star FC,Jérémy Piot) ; à Balaruc-les-Bains, ils se prélassent au soleil (Balaruc, retraite dorée,Yann Castanier) ; en Inde, ils se dévoilent, saisis sur le vif au hasard des rues et des rencontres (Figures out, Antoine Vaton) ; sur les routes, le corps s’efface pour nous faire ressentir son déplacement (Paysage en mouvement, Gil Rigoulet). Dans l’intimité d’une chambre, le corps disparaît quand il s’agit d’un grand-père (La Chambre à moitié vide,Chloé Signès) ou, au contraire, se révèle par fragments délicats (Corps à corps, VicOrth). Le corps, enfin, s’exprime par des sourires de fierté (Les Petits Prodiges) ou dans la rue pour réveiller le monde (Habiller les voix nues, Collectif item). Et porter l’espoir, encore. Antoine Vaton En mars 2020, quelques jours avant le confinement, Antoine Vaton traverse le Karnataka,le Tamil Nadu et le Kerala sans projet pré-établi. Au gré des visages et des situations, équipé d’un boîtier argentique et d’un seul objectif, le 50mm, il capture ses Figures en Extérieur. Les visages,postures ou corps saisis dans l’espace public montrent une réalité hors du temps. Gil Rigoulet Photojournaliste depuis 1975 et figure du procédé argentique, Gil Rigoulet a capté, à chacun de ses voyages en voiture, son corps en mouvement dans le paysage. Sa série Paysage en mouvement offre un aperçu hypnotique de sa vision dans le déplacement. Ses images ouvrent tous les possibles de la contemplation dans ce jeu visuel de l’impermanence. Vic Orth Photographe française installée à Paris depuis 2019, Vic Orth travaille l’argentique en autodidacte entre ses murs. La série corps à corps est un travail, au long cours, penser comme un moyen thérapeutique d’expression et de développement de l’amour du soi. Les fragments de corps en noir et blanc, explorent la fluidité de l’expression du genre, en montrant des corps, des lignes et une singularité. Ces moments de prise de vue d’abord en autoportrait, sont un voyage vers l’abondance et des possibilités du soin. Depuis 2020, cette série s’étoffe avec d’autres corps. Chloé Signès Photographe plasticienne, Chloé Signès travaille notamment sur la question de la dualité présence /absence. Dans La Chambre à moitié vide, elle présente un même espace intime – la chambre de son grand-père – avant et après sa disparition. La série, conçue en diptyques, montre frontalement un avant-après où le corps n’est plus. Collecif item Depuis 2001, les photographes du collectif Item documentent l’actualité française et internationale. Avec habiller les voix nues, le Collectif présente 20 ans, d’une réalité, parfois intime et douloureuse, d’autres fois, vindicative et joyeuse. Chuchotement ou cri, c’est clichés sont une porte d’entrée vers un dialogue entre celle et ceux que nous photographions et celle et ceux qui les regardent. Jérémy Piot Photojournaliste depuis 2019 après plusieurs années dans le milieu associatif et culturel, Jérémy Piot a suivi une saison du Red Star, club de football de Saint-Ouen,dans sa mythique arène du stade Bauer, logé au coeur de la ville. À Saint-Ouen, le stade et les habitants ne font qu’un : ils vibrent au rythme des matches, du projet de rénovation et grandissent ensemble. Yann Castanier Photographe, indépendant depuis 2008, Yann Castanier, documente ses sujets au long cours. À Balaruc-Les-Bains dans l’Hérault, il s’amuse à suivre le quotidien de retraités venus profiter du soleil ou dans cette ville de cure thermale. Soin le matin, plage au casino, l’après-midi, ses vacanciers, issus de milieu populaire, vivent au camping municipal ou dans des studios saisonniers, pour profiter de cette parenthèse enchantée. Les petits prodiges Dans le cadre d’un atelier photo mené en 2018/2019par la photographe Emilie Hautier, les membres de l’association de soutien scolaire « Les petits prodiges » sont allé-e-s à la rencontre de leurs voisin-e-s du PréSaint-Gervais. Les petits prodiges ont partagé des pratiques et actions artistiques avec les artistes de la Rutile, association installée dans le même quartier. Ce sont ces rencontres intergénérationelles et interculturelles de proximité qui modèlent, incarnent le corps social de ce petit territoire. © Antoine Vaton Dates27 Avril 2024 10 h 00 min - 21 Mai 2024 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuFestival Escale PhotoPré Saint-GervaisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
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