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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsAvec son centre-ville sinistré et ses grands cercles de béton circulaire, Charleroi, capitale de la ligne claire, détonne au premier regard ! Un côté ruines industrielles qui colle parfaitement avec l’esthétique de l’artiste Banks Violette. Ses installations faites de miroirs et d’objets recouverts de sel proposent un paysage à la Caspar Friedrich. Bercé au black metal et aux paillettes de l’art contemporain, l’artiste tombe dans la dépendance à l’héroïne. Cette exposition est donc un évènement européen. Elle emprunte son titre, the bees made honey in the lion’s skull, à un album du groupe de drone metal, Earth. Banks Violette, Sunn O)))(black stage coma mirror) 2006 @BPS22. ARKEN Museum of Contemporary Art. Photo Leslie Artamonow Comme d’autres styles musicaux issus du heavy metal (black, death, dark ou doom), le drone metal fait partie des sources d’inspiration de l’artiste qui, dès l’adolescence, s’est intéressé à l’imaginaire et à l’imagerie, souvent stéréotypée, produite par ces différentes sous-cultures. L’artiste considère surtout ces sous- cultures issues du metal comme un prisme lui permettant de sonder la part obscure de la société américaine. Il pointe, la paranoïa, la violence, la morbidité ou une forme de fascination/ attraction pour le mal. De plus, Banks Violette assume l’influence de Robert Smithson, figure centrale du land art, qui, dès la fin des années 1960, réalisa une série d’œuvres avec du sel provenant des mines d’Ithaca où Violette avait l’habitude de traîner et se droguer lorsqu’il était adolescent. Le sel représente donc cette intersection entre l’art, la jeunesse difficile de l’artiste et le déclin économique de sa ville natale à la fermeture des mines. L’époxy noir, autre matériau de prédilection, évoque explicitement les scènes de musique ou de théâtre. Moment d’émotion avec l’évocation de la mort tragique de l’artiste Steven Parrino le 1er janvier 2005, de retour d’un nouvel an fêté chez Banks Violette qui a créé une réplique de sa Harley Davidson Ironhead 1974. Banks Violette, Throne_First and Last and Always – (Reasons to Be Cheerful, Pt. 7) 2023 @BPS22. Courtesy de l’artiste et Gladstone Gallery. Photo Leslie Artamonow Pierre-Olivier Rollin, directeur du musée,nous retrace les grandes heures du BPS22 autour d’expositions majeures comme Europunk avec Eric de Chassey, Auto-Da-Fe de Kendell Geers, Marthe Wery, Edith Dekyndt … et alors que Bruxelles n’avait pas le rayonnement actuel. Centre d’art puis musée en 2015, la collection du BPS22 est régulièrement exposée par Pierre-Olivier Rollin qui a engagé des partenariats avec plusieurs centres d’art français comme le Palais de Tokyo, Chamarande, le Frac Lorraine ou La Criée à Rennes ou européens : le Mudam, le Muhka. Revendiquant l’accès à la culture comme manière de regarder le monde, Pierre-Olivier conçoit une programmation autour de questions de société tout en portant une attention particulière aux artistes de la Province de Hainaut. En matière de public il a évolué, d’abord Bruxellois en majorité, il est à présent à 60% du Hainaut et flamand en grande partie, selon les expositions. L’exposition Banks Violette est réalisée en collaboration avec Rodolphe Janssen (Bruxelles), Gladstone Gallery (New York, Bruxelles, Séoul), Galerie Thaddaeus Ropac (Londres, Paris, Salzbourg, Séoul), Maureen Paley (Londres) et avec le soutien de CELINE (Paris). INFOS PRATIQUES : The bees made honey in the lion’s skull Banks Violette Jusqu’au 5 mai 2024 https://www.bps22.be/fr Organiser votre venue : Votre site officiel du tourisme en Wallonie | VISITWallonia.be Marque-page0
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