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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe français Arno Brignon, conclu avec les influences et les chocs artistiques que l’on peut avoir tout au long de sa vie. Pour Arno, s’il devait garder deux noms, deux photographes, deux univers qui l’ont marqué à jamais c’est Dolorès Marat et Sarah Moon… Difficile de ne pas être d’accord avec lui. Et vous ? Quel·les sont les photographes qui ont marqué votre cœur ? Les influences fluctuent avec le temps, de nouvelles prennent la place d’anciennes. Certaines en tête et en cœur pour toujours. J’ai découvert Sarah Moon, lors d’un atelier que je suivais en 2006, nous était diffusée la série CONTACTS produite par Arte. Je n’ai pas revu le film depuis, mais j’entends encore sa voix et je me remémore cet instant ou je découvre que la photographie peut être poésie, flirter avec le conte. En 2013, Sirocco de Dolores Marat était exposé à la galerie de St Cyprien, là encore, les couleurs sont comme les vers d’un voyage que je parcours encore. Dolorès Marat, La femme aux gants, 1987Tirage au charbon en quadrichromie (procédé Fresson)Collection MEP, Paris. Acquis en 2001.© Dolorès Marat J’ai rencontré Dolorès Marat à la suite de cette exposition, je l’ai revue des années plus tard, à Zone i, là où je rencontre Sarah Moon pour la première fois. Je suis, à chaque fois, comme un enfant face à son idole. Elles n’ont pas déçu mes espérances, leur curiosité, leur générosité et leurs rires restent mes meilleurs guides… Alors quand je serai grand je voudrais être Dolorès Marat ou Sarah Moon. A la suite de ces mots, je suis aller rouvrir les livres de mes deux héroïnes, et pour illustrer cet article plutôt que d’aller chercher sur internet des visuels de mes best of, j’ai préféré partager avec vous cette lecture, en photographiant ici et là les pages sur lesquelles je m’arrête aujourd’hui. Redécouvrant des échos New Yorkais, Animals, Poétiques entre les deux photographes. Je ne me lasse pas des anciennes éditions que je relis aujourd’hui avec tant de plaisir. À partir du 15 février, la galerie Howard Greenberg consacre sa prochaine exposition à l’artiste Sarah Moon. Et dès le 28 février, vous pourrez découvrir Dolorès Marat à la Maison Européenne de la Photographie dans le cadre de l’exposition collective « Extérieurs – Annie Ernaux et la Photographie ». La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer28fev(fev 28)11 h 00 mindim26mai(mai 26)20 h 00 minExtérieursAnnie Ernaux et la PhotographieLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événement« Ce sont les autres, anonymes côtoyés dans le métro, les salles d’attente, qui par la colère, l’intérêt ou la honte dont ils nous traversent, réveillent notre mémoire et nous Détail de l'événement « Ce sont les autres, anonymes côtoyés dans le métro, les salles d’attente, qui par la colère, l’intérêt ou la honte dont ils nous traversent, réveillent notre mémoire et nous révèlent à nous même. » Annie Ernaux La MEP – Maison Européenne de la Photographie est heureuse d’accueillir une exposition de photographies issues de sa collection, conçue avec Annie Ernaux et rendant hommage à son oeuvre littéraire. Extérieurs — Annie Ernaux et la Photographie célèbre la relation dynamique entre la photographie et l’écriture d’Annie Ernaux. Lauréate du prix Nobel de littérature en 2022, Annie Ernaux est connue pour son engagement social et féministe, notamment auprès des jeunes générations, ainsi que pour sa capacité à explorer des thèmes universels tels que la mémoire, l’identité et la condition humaine. L’exposition associe des textes tirés du livre d’Annie Ernaux Journal du dehors, 1993 – une retranscription de scènes de vie quotidienne dans les rues, les trains, les magasins entre Cergy-Pontoise et Paris de 1985 et 1992 – à des oeuvres de la collection de la MEP. La sélection de 150 tirages réalisés par 29 photographes parmi lesquel·les Harry Callahan, Claude Dityvon, Dolorès Marat, Daido Moriyama, Janine Niepce, Issei Suda, Henry Wessel et Bernard Pierre Wolff, couvre la période de 1940 à 2021. Dépassant le cadre géographique du livre, l’exposition réunit les photographies pour la plupart prises en France mais également en Angleterre, au Japon, aux États-Unis et d’autres pays. Annie Ernaux s’intéresse depuis longtemps à la photographie et des références à des photos d’enfance apparaissent dans son travail. Dans Journal du dehors, elle évoque la tentative d’écrire comme si elle faisait des images : « J’ai cherché à pratiquer une sorte d’écriture photographique du réel, dans laquelle les existences croisées conserveraient leur opacité et leur énigme. » La MEP rend hommage à la vision d’Ernaux en affichant ses écrits sur les murs comme des tirages photographiques. Les images et les écrits dévoilent comment les événements ordinaires, en apparence insignifiants, observés dans la ville, nous renvoient à des inégalités et des stéréotypes sociaux plus larges. L’exposition s’articule autour de thèmes centraux du livre – nos rituels quotidiens de déplacement et de consommation, notre performance de classe et de genre qui hiérarchise la société, mais aussi les sentiments de peur et de solitude que peuvent provoquer nos villes modernes. L’exposition est le fruit d’une résidence menée par la commissaire et écrivaine Lou Stoppard en mai 2022. Pendant un mois, elle s’est appuyée sur la collection de la MEP pour une recherche liant photographie et littérature. À l’occasion de cette exposition, un catalogue est publié en français et en anglais aux Éditions MACK en partenariat avec la MEP. Commissaire : Lou Stoppard Commissaire pour la MEP : Victoria Aresheva La MEP remercie Annie Ernaux pour son aide précieuse. Photographies de : Barbara Alper Jean-Christophe Béchet Gianni Berengo Gardin Marguerite Bornhauser Mohamed Bourouissa Harry Callahan Jean-Philippe Charbonnier Claude Dityvon Martine Franck Luigi Ghirri Yingguang Guo Clarisse Hahn Hiro Richard Kalvar Ihei Kimura William Klein Dolorès Marat Daido Moriyama Marie-Paule Nègre Janine Niepce Mika Ninagawa Tony Ray-Jones Ursula Schulz-Dornburg Issei Suda Johan van der Keuken Kheng-Li Wee Henry Wessel Garry Winogrand Bernard Pierre Wolff Photo : Dolorès Marat, La femme aux gants, 1987 Tirage au charbon en quadrichromie (procédé Fresson) Collection MEP, Paris. Acquis en 2001. © Dolorès Marat Dates28 Février 2024 11 h 00 min - 26 Mai 2024 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisOther Events La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € La Maison Européenne de la Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
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