Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 5 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025
Partager Partager Au début des années 2000, l’apparition des « smartphones » ou téléphones intelligents comme on dit au Québec, a bouleversé la pratique de la photo. Toujours à portée de main, facile à dégainer, discret, il permet de réagir presque instantanément. A ses débuts, la qualité de l’image numérique était très moyenne voire médiocre ; aujourd’hui elle est excellente même si elle n’égale pas encore celle d’un appareil photo réflex. Les applications de traitement de l’image numérique n’ont cessé de s’améliorer et il est impressionnant de constater comment ces outils de post-production permettent de manipuler l’image d’origine non seulement pour améliorer sa qualité mais également pour la transformer en une presque nouvelle image. Le téléphone intelligent a grandement contribué à l’explosion du nombre d’images photographiques produites dans le monde et a largement assuré le succès des réseaux sociaux dont l’apparition à la même époque a encouragé et favorisé la production et la diffusion de photographies faites pour être partagées. Le téléphone intelligent a totalement démocratisé la photographie. Les géants du numérique ont compris la valeur de ces biens immatériels que constitue ce flux permanent de centaines de milliards d’images disponibles. Elles servent en effet pour la plupart aujourd’hui de matière première aux algorithmes complexes permettant aux générateurs d’images par intelligence artificielle (IA) de produire de nouvelles images d’un niveau de qualité presque équivalent à celui de la photographie. En effet ces applications telles Dall-E ou Midjourney qui produisent des images à partir de descriptions textuelles utilisent les ressources offertes par Internet où les images publiées sont souvent accompagnées de leur description ou d’une légende permettant ainsi à l’IA de les « comprendre » dans un contexte plus large que la simple reconnaissance de l’objet photographié. Elles pourront ensuite les utiliser en s’en inspirant pour proposer une nouvelle image composée pixel par pixel à partir de la synthèse des images retenues. C’est un peu comme si l’immense quantité d’images numériques accumulées depuis le début de l’ère Internet servait de base de données nourrissant les intelligences artificielles pour qu’elles puissent produire de nouvelles images qui elles-mêmes permettent à ces IA de se perfectionner en améliorant la qualité des images générées. Série Visages, portraits générés par Dall-E2 © Nicolas Baudouin Série Visages, portraits générés par Dall-E2 © Nicolas Baudouin Série Visages, portraits générés par Dall-E2 © Nicolas Baudouin Les photographes voient ces nouveaux outils arriver sur le marché avec une réelle et compréhensible appréhension car il est aujourd’hui de plus en plus facile d’illustrer un article de presse ou une publicité en faisant appel à ces applications accessibles sur Internet plutôt qu’en sollicitant un photographe. Ces réactions légitimes face à cette nouvelle révolution technologique nous rappellent néanmoins celles tout aussi légitimes qui se sont exprimées au tout début des année 2000 quand la photographie numérique est venue concurrencer la traditionnelle photo argentique et que la plupart des photographes ont dans un premier temps snobé cette nouvelle image pour finalement se laisser convertir tellement le numérique offre des avantages indiscutables. L’apparition de ces nouvelles applications génératrices d’images n’est en fait qu’un prolongement logique et prévisible de l’avènement de l’image numérique et de son succès. En effet la photographie numérique par sa nature même n’est plus une empreinte de la réalité comme l’était l’argentique mais bien une interprétation numérique de cette même réalité ; c’est-à-dire que le fichier obtenu après la prise de vue est constitué d’informations concernant chaque pixel de l’image. A partir de là il n’est pas difficile d’imaginer que la production d’images dites « photographiques » puisse se faire sans l’intermédiaire de la prise de vue mais simplement en générant des fichiers constitués d’informations de même nature que celles que l’on retrouve dans une photographie numérique. Restaient aux mathématiciens et aux informaticiens de développer le système permettant de créer ces images à partir de données brutes ; et c’est ainsi que fut inventé le générateur d’images avec intelligence artificielle ! Ces nouveaux outils générateurs d’images constituent effectivement une révolution qui fragilisera encore plus le statut de photographe déjà mis à mal depuis l’avènement du tout numérique, mais c’est une révolution annoncée qui s’inscrit dans ce nouveau paradigme post-photographique qui ne cesse de s’enrichir de nouvelles pratiques favorisant toujours plus d’expérimentation et de créativité de la part des artistes curieux de nouvelles promesses. À VOIR Portraits post-photographiques (Fausses photographies générées par DALL-E2 https://nicolasbaudouin.fr/visages Marque-page1
Photo Masterclass Oeildeep : « Lunaria », une série de Blandine Vives Cette semaine nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
Evénements Les Franciscaines – Deauville : Panorama de l’œuvre de Sebastião Salgado Dans le cadre de l’Année du Brésil, l’exposition consacrée à Sebastião Salgado crée l’évènement aux Franciscaines à Deauville. Artiste majeur d’une grande ...
News Le duo d’artistes espagnols Albarrán Cabrera représenté par la galerie Les Douches Françoise Morin, directrice de Les Douches la Galerie, représente le travail du duo d’artistes espagnols Angel Albarrán et Anna Cabrera. Ils élaborent ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 5 jours ago
Entretien avec Nele Verhaeren, Art Brussels, 41e édition : Un programme artistique très exigeant ! 8 avril 2025