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L'Invité·e Carte blanche à Véronique Prugnaud et Vincent Marcilhacy : Élargir nos perspectives… La Rédaction17 janvier 2018 A gauche : Jean-Christian Bourcart, Camden A droite : Joe Sacco, Jours de Destruction, Jours de Révolte Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsNos deux invités de la semaine, Véronique Prugnaud et Vincent Marcilhacy, associés de The Eyes Publishing, partagent aujourd’hui les nouvelles formes de création vers la compréhension de notre monde avec notamment la revue française « America » et l’ouvrage « La Fissure » réalisé par les deux espagnols Carlos Spottorno et Guillermo Abril. Un an après l’élection de Donal Trump à la Maison Blanche en janvier dernier beaucoup de ses électeurs ne cachent pas leur déception. On se réjouira de ceux qui pensent qu’il en fait trop, même si une part non négligeable de ces premiers déçus du « Trumpisme » pensent au contraire qu’il n’en fait pas assez… Bon, ce n’est pas l’Homo sapiens d’1m90 et 108 kilos – ce sont les mensurations de l’athlète communiquées dernièrement par la médecin de la Maison Blanche… – qui nous intéresse aujourd’hui, mais bien la capacité d’une expression publique décloisonnée à continuer de faire comprendre aux américains, et aux autres sceptiques s’il en est, du vrai visage d’un tel commandement pour les Etats-Unis d’Amérique, comme pour partout ailleurs. Ainsi, en France par exemple a été lancée il y a presque un an la revue AMERICA, officiellement éphémère puisqu’elle doit s’arrêter dans trois ans après 16 numéros à l’issue du mandat de l’actuel locataire de la Maison Blanche. AMERICA raconte l’Amérique au temps de Donald Trump par le prisme des écrivains américains. Des points de vues libres et sensibles qui complètent ou tranchent souvent avec ceux de journalistes, de photoreporters ou d’autres observateurs aux situations plus frontales. La revue trimestrielle met en scène l’Amérique de l’intérieur et s’attache à déchiffrer et comprendre ce pays qui a élu Donald Trump, ou le N°45 comme le nomme Paul Auster dans le dernier numéro. Elle complète la démarche de l’hebdomadaire Le 1 dirigé par Eric Fottorino – également à l’initiative de la revue – qui propose dans chaque numéro le décryptage d’un thème par le regard de penseurs, de journalistes, de dessinateurs, etc. C’est bien la pertinence de ces perspectives décalées, croisées sur les grands sujets de notre société et de notre époque qui saura solidifier notre capacité à rester vigilants et acteurs d’une époque où tout nous conduit bien souvent à privilégier des questionnements ou des perspectives autocentrés. Si AMERICA comme Le 1 bousculent aujourd’hui des stéréotypes de médiation et d’information par ce regard plus ouvert et décloisonné, bien d’autres les ont précédés ou rejoints dans cette démarche plus vertueuse. Pour rester sur la problématique américaine regardons la collaboration de Chris Hedges et Joe Sacco illustrée par le livre « Jours de destruction, jours de révolte » (Days of Destruction, Days of Revolt). Bien avant l’élection de Donald Trump, le journaliste et le dessinateur vont à la rencontre des américains habitants les zones sinistrées par un système capitaliste impitoyable. Ils nous emmènent par le récit journalistique et le roman graphique dans les lieux sombres des Etats-Unis où survivent les laissés-pour-compte de la société. Leurs travaux seront bientôt complétés par la série Camden où le photographe français Jean-Christian Bourcart montre l’âpre quotidien des habitants de cette ville classée la plus dangereuse des Etats-Unis entre 2009 et 2010. Plus récemment et plus proche des préoccupations immédiates des européens, les photographe et journaliste espagnols, Carlos Spottorno et Guillermo Abril, ont proposé dans leur dernier ouvrage « La Fissure » (La Grieta) un nouveau mode de récit photographique apte à toucher le grand public. Entre 2013 et 2016, ils répondent à des commandes d’El Pais Semanal pour documenter les frontières extérieures de l’Union européenne. De Melilla aux confins de la Finlande et de la Russie, ils nous conduisent à la conclusion que de nombreuses fissures menacent l’Europe et son voisinage. Au terme de leur périple, ils décident d’adopter les codes du roman graphique à partir des photographies et des récits collectés pour un ouvrage susceptible de toucher un plus large public. Cette nouvelle approche du récit photographique, à découvrir dans le dernier numéro de The Eyes comme pour Hedges, Sacco et Bourcart, sera un véritable succès, avec plusieurs éditions et rééditions internationales ! Ce sont ces formes singulières, décloisonnées et cette détermination des acteurs de la création, de la pensée ou de l’information à croiser leurs regards plutôt qu’à sanctuariser leurs chapelles qui nous permettront de progresser vers une compréhension plus juste et généreuse de notre monde et de son devenir en commun. http://america-mag.com http://www.gallimard-bd.fr/ouvrage-J00352-la_fissure.html Marque-page0
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